Hèèè ma fouaaa, les joueurs reprennent le chemin de l’entrainement…
Quand tu lis que certains parlent de stress ou de burn-out, tu as juste envie de mourir de rire : entraînement mardi (et encore…), mercredi, jeudi, vendredi (juste une mise en place), match le samedi ou le dimanche et repos jusqu’au mardi. Il est entendu que les internationaux ont pris des avions, parfois effectué des bouts de match, et qu’il est difficile de prévoir des séances sans eux, mais tu ne me feras pas croire que ce n’est pas une occasion pour ceux qui restent de travailler sur leurs points faibles, il y en a toujours. C’est pas comme ça qu’on va créer de bonnes conditions pour la performance. De la récupération, d’accord, mais vu le prix auquel ils sont payés, les footballeurs olympiens ont de sacrés tarifs horaires. Comment veux-tu gagner des matchs après ? C’est juste le club Med.
De plus, en lisant les propos du président Eyraud dans le Dauphiné Libéré, il y a de quoi se mettre les mains sur la tête.
Il semble ne pas avoir conscience du problème qui se pose désormais après cette saison au trois-quarts foirée par son équipe professionnelle. Je le cite : « D’abord, on est toujours en course. Ce qui est certain, à dix journées de la fin, avec la défaite qu’on vient de subir contre Paris, il ne faut pas plus de deux défaites ». Mais mon cher ami, vous n’avez plus le droit à la défaite du tout. Ça, c’est pour les lyonnais qui ont deux jokers grâce à leurs six points d’avance et goal-average avantageux. Réveillez-vous, réveillez-vous tous, président, entraîneur, joueurs, vous n’avez plus vraiment votre avenir entre les pieds. Parce que si les choses continuent ainsi d’avancer dans cette atmosphère insupportable de laxisme, on sera dans l’obligation de vendre des éléments pour équilibrer les comptes, ce qui n’est pas jugé très sain par Eyraud lui-même. Et juste pour ça. Pas pour progresser, non, on en sera plus là.
Ce président envisage-t-il seulement de faire progresser son club quand on lit la fin de la deuxième partie de son entretien avec le Dauphiné Libéré ?
À défaut de faire respecter son équipe sur le terrain, en l’armant à la hauteur de nos ambitions, en exigeant la combativité effrénée de tous, il nous parle du concept OM Nation comme émetteur de contenus pour montrer à quel point l’OM est grand. Sa déclaration est ci-après : « Nous, ce qu’on a choisi, dans un premier temps, c’est de créer un programme « OM Nation » pour fédérer des groupes de supporters partout dans le monde pour les inciter à produire du contenu qu’on diffuserait également sur nos plateformes pour monter à quel point ce club est grand ».
Je me dis depuis un certain temps déjà que ce président, tout harvardisé et sciences-poïsé soit-il, n’est pas à sa place dans ce poste qui est le sien,…
… et qu’il devra partir le plus vite possible pour laisser le fauteuil à quelqu’un de plus compétent sachant mettre son énergie sur ce qui est important. Les supporters olympiens du monde entier n’ont pas attendu OM Nation pour montrer leur amour du club. Non contents de payer 50€ pour adhérer au programme, on leur demanderait en plus de travailler pour lui en les challengeant pitoyablement. Incroyable ! Tu veux montrer que l’OM est grand ? Mets tout en œuvre pour le faire gagner, choisis les bons joueurs avec la bonne mentalité, prends un coach qui cadre tout ce petit monde de main de maître, et laisse faire, le reste viendra tout seul. Mais qué trompette ! Nous aurions voulu lire 10 fois le mot podium dans les deux premiers extraits de cet entretien qui finalement pue déjà l’échec et la défaite.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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