Hèèè ma fouaaa, certains matchs peuvent s’avérer pénibles à bloguer. Parce que tu sais sans douter que la décision sera tardive, et puis parce que si le site sur lequel tu dois poser ton billet est hors service, cela devient carrément impossible.
Le présent billet est un mix de celui écrit dès le coup de sifflet final et de celui que je devais écrire à mon retour de France Bleu Provence où j’ai vu le match aux côtés de Dédé de Rocca avant d’assister à leur célèbre émission, la 3e mi-temps.
L’OM a pris ce match avec tellement de sérieux, confisquant le ballon, s’attachant à le faire courir pour fatiguer ces granvillais (prononcer grands viés) bien décidés à résister le plus longtemps possible en attendant peut-être leur heure, que le jeu semblait complètement à sens unique, entrecoupé de deux ou trois raids normands sans grande conséquence. Ennuyeux. Allez, on peut pas dire : déplaisant, mais celui qui sentait le souffle du suspens en première mi-temps est prié de faire prendre en charge son anxiété.
Alors, sans se créer de grosses occasions, si ce n’est par Rongier et Germain, lesquels virent leurs tirs contrés au dernier moment alors qu’ils étaient en excellente position, il y eut aussi ce coup-franc de Payet qui frôla la lucarne, les marseillais montraient tout de même leur envie de se rendre ce match plus facile. Mais ce n’était pas suffisant. Rien de nouveau sous le soleil (sous la pluie en l’occurrence) notre équipe n’a pas pour habitude de se créer beaucoup d’occasions.
Et c’est sans doute pour être plus productif sur ce plan que Villas-Boas sortait Benedetto du repos qu’il lui avait accordé en le laissant sur le banc, il espérait ainsi faire la décision le plus vite possible.
La deuxième mi-temps reprenait sur le même schéma. Strootman tentait une belle frappe du gauche mais le gardien normand sortait une belle horizontale pour intervenir. On s’inquiétait quand le même Strootman découpait un normand côté droit à la limite de la surface, mais heureusement que le joueur de Gallon qui se chargeait de l’exécution foirait complètement le binz.
À la 70e, Benedetto foirait une reprise de volée, le ballon revenait dans les pieds de Germain, lequel voyait son tir contré, il avait eu peu de temps pour armer. 3 minutes plus tard, Benedetto frappait croisé mais le gardien intervenait.
Il ne se passait guère de temps avant que n’intervienne le premier tournant du match avec une expulsion côté Granville suite à un deuxième carton jaune. Cela troublait les normands et les marseillais en profitaient, le ballon voyageait tout autour de la surface des granvillais, Strootman transmettait à Alvaro sur sa droite qui mettait dans sa frappe tout ce qu’il avait dans la chaussette droite et cette fois ça rentrait. Les hommes de Gallon repartaient à la bataille, Pelé devait s’employer sur une grosse frappe angle fermé.
Puis Radonjic qui venait d’entrer en jeu exécutait une Drogba avant de frapper enroulé du gauche et pliait le match. Payet qu’on avait guère vu claquait pour finir une belle lucarne.
Fais chier, on s’était même pas fait peur. Oui, mais on est qualifiés, sans encombre (Sanson suspendu) c’est bien.
Tout le monde a bossé. Germain est un peu moins bien, certes. C’était contre une équipe modeste, certes, mais il aura tout de même fallu attendre une expulsion en face avant d’ouvrir le score
Vive le grand Roger Magnusson !
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