Voilà vé, on ferme, baraque !
Au terme d’un match pitoyable, une équipe sans honneur s’est inclinée lourdement sur la terre de son entraineur.
On ne voit pas comment AVB ne proposera pas sa démission à l’actionnaire majoritaire dans les heures qui viennent.
Quand tes joueurs te prennent à ce point pour un con, il n’y a aucune raison de s’accrocher.
Ils nous prennent à tous pour des jambons. Ils sont bien aidés.
Nous avons un président qui ne connaît rien du football qui s’applique à gérer une marque, quand ce club a créé sa mythologie sur des exploits retentissants qui réclament une implication de guerrier tous les jours.
Certes le football et les footballeurs ont changé, mais pourquoi sont-ce systématiquement les nôtres qui sont mauvais. Quel que soient les entraîneurs qui passent.
Le supporterisme olympien, autrefois si plein de noblesse et de violente ferveur, sous l’effet des réseaux sociaux est devenu un monde enchanté de bisounours.
Signe des temps, certains supporters s’affichent de longue devant la Commanderie pour nourrir leurs stories des selfies de trompettes quémandés à des starlettes pour lesquelles, en d’autres temps on aurait à peine jeté un regard.
Ce soir, c’est toute une ville, un peuple, qui a touché le fond et qui mettra longtemps à oublier ce marasme européen après sept ans sans aucune participation dans la compétition reine.
Nous sommes impactés au plus profond de notre passion. Dépités, défaits, dégoûtés.
L’Olympique de Marseille est tout simplement en danger, car le moment va venir où il ne fera plus rêver personne. Il est peut-être déjà venu.
Olympiakos était déjà inacceptable. Je pouvais comprendre la défaite contre City. Mais perdre contre une équipe largement à notre portée à la suite d’une infinité d’insuffisances, est totalement inadmissible.
Il n’y a pas grand chose à sauver dans ce marasme.
Nous sommes par terre.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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