Hèèè ma fouaaa, un week-end sans l’OM c’est putain qué pas pareil.
C’est pas que tu t’ennuies, on a tous notre vie en dehors de celle du club, avec cette recherche du bonheur que nous avons en partage et les petits obstacles qui se dressent parfois sur notre route pour nous empêcher de l’atteindre. Chacun a ses objectifs, ses espérances avouées, ses envies secrètes, et puis au fond de chacun d’entre nous, cette nécessité de lutter contre l’angoisse de la mort qu’accompagne en parallèle la recherche du sens de notre présence sur terre, tellement absurde et incompréhensible. Au milieu de tout ça, l’OM… un putain de club dont tu ne sais jamais s’il va t’emmener en enfer ou te faire monter au paradis. Un club à fuir parce que c’est le moins fiable du monde, mais c’est le tien, c’est le nôtre, on ne sait plus vraiment pourquoi on l’aime, ni pourquoi on ne le lâche pas séance tenante pour se le dégager une fois pour toute de la tête.
Je suis sûr que ce matin, chacun se dit que la semaine sera bonne parce qu’il y aura un match au Vélodrome au bout.
Certains, de plus en plus, regardent compulsivement des séries, d’autres regardent juste l’OM, avec la surveillance entre les matchs de la moindre information liée au club, qu’il s’empresse de commenter sur les réseaux, au boulot, au bistrot. Je ne sais pas comment font ceux qui regardent des séries et qui, en plus, suivent l’OM à fond, c’est pas possible, vous ne devez pas avoir de vie. Alors au bout de cette trêve internationale qui n’en finit plus de finir, encore un match et c’est bon, nous allons pouvoir reprendre nos habitudes, et ça fait du bien.
Les questions vont revenir très vite. Quels joueurs, quel système, le podium est-il possible ?
Les réponses vont se livrer au fur et à mesure que les jours vont défiler et nous allons incessamment confronter nos points de vue, nous disputer, nous asséner des vérités relatives, utiliser notre mauvaise foi, mais surtout nous allons chercher à entrevoir les premiers la vérité du terrain, celle qui livrera le verdict suprême et incontestable. Nous aurons l’occasion d’en reparler, mais si finalement, comme c’est envisageable, l’OM ne finit pas sur le podium, nous devrons demander aux responsables de l’échec d’en assumer la conséquence immédiatement. Eyraud a lié son destin à Garcia en le prolongeant. La question de la nécessité de leur départ pour faire place nette se fera peut être sentir bientôt. À chaque match, les olympiens vont jouer leur vie. Le décompte a commencé, ouvrons les yeux. Le feuilleton olympien va reprendre.
En attendant, Maracineanu, la ministre des sports, vexée d’avoir vu son intervention sur les chants pas convenables des supporters de football tournée en ridicule a persisté et signé par deux tweets sans effet. Roxana, en plus de ton prénom d’actrice porno, sois gentille, arrête de nous exciter et occupe-toi d’autre chose. Nasser El Khelaifi par exemple, tu trouves pas qu’il craint pour de bon, lui ? Combien de temps va-t-on encore le laisser faire ?
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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