Hèèè ma fouaaa, un match de foot n’est jamais joué à l’avance, hors de question de céder à la moindre hystérie, mais ça se présente pas trop mal, non ?
Je le titrais déjà en début de semaine : il y a des signes. Je ne vais pas retracer dans ce billet les éléments que j’osais entrevoir comme tels. J’aurais déjà pu y ajouter la suspension de Thousart (il part Thousart) mais aussi, nous apprenions hier la blessure de Depay, l’homme-fort de l’arsenal offensif de Jean-Michel Aulas.
Alors, vous me conseillerez sûrement de ne pas m’emballer parce que l’effectif lyonnais c’est la caverne d’Ali Baba face à la case en bois concoctée par le trio McCourt-Eyraud-Zubizareta. Le radin et ses deux incapables. Oui, ils peuvent remplacer leur fer de lance hollandais… toutefois ce ne sera pas pareil papa. Mais nous avons encore le temps d’en reparler.
Ce match ne ressemblera pas à ce que nous avons eu l’habitude de voir, un OM vaillant mais qui flanche, parfois pas aidé par l’arbitrage qui a une fâcheuse tendance à pencher pour l’adversaire.
Un site marseillais a pris l’initiative de chercher une lecture des cinq dernières oppositions entre les deux équipes. Cela ne m’intéresse pas. Je pense qu’il est temps que les joueurs marseillais écrivent ensemble une nouvelle façon d’aborder cet adversaire qui devient maintenant notre premier rival, Aulas le voulait tellement, il est donc exaucé. Déjà, si les marseillais reproduisent l’intensité du match contre Lille, ils auront fait le bon choix, le reste suivra. Car il est temps que la série de mauvais résultats prenne fin. Nous n’arrivons plus à battre les lyonnais, c’est terminé.
Nous serons près de 65000 personnes en ce week-end du 11 novembre où il sera hors de question du moindre armistice. Il faudra faire une guerre sans faiblesse dans les tous les coins du terrain. Ce sera dans les têtes des lyonnais.
Encore plus fort, en rapport avec les 120 ans du club, un cortège partira de David jusqu’au Vélodrome. C’est très tentant pour moi de m’y joindre, cela promet d’être inoubliable, de me trouver parmi des dizaines de milliers de supporters. Cela donnera un climat particulier à ce match, lequel sera ouvert par un tifo qui promet d’être grandiose. Voilà quelque chose encore qui peut faire peser sur les lyonnais une pression un peu plus difficile à soutenir.
Et puis il y aura Garcia en face. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il pourrait ne pas reconnaître ses ex-joueurs sur le terrain. La motivation la plus forte sera pour nos joueurs. J’ai le sentiment que les marseillais se préparent depuis longtemps à ce match, et qu’il va se passer des choses.
Je n’ai pas de chute pour ce billet mais ce n’est pas très grave… mais je garantis qu’il se passera des choses, dimanche soir.
Vive le grand Roger Magnusson !
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