Hèèè ma fouaaa, vé que ce billet d’avant-match, j’attends minuit pour le commencer. Fada que je suis.
Je voulais me coucher de bonne heure et puis j’ai regardé le documentaire d’Hervé Mathoux « C’est pas grave d’aimer le football » qui m’a un peu gonflé car je n’y ai pas appris grand chose. Il ne m’a guère communiqué d’émotions à part au moment de voir les supporters des corinthians. Pour le reste c’était assez convenu dans le fond et la forme. Les images de Ronaldinho, va fan culo. Vouais il était fort, mais pourquoi tu mets pas Waddle aussi ? Non ? Et qu’est-ce qu’on s’en branle que Podalydès aime les joueurs du Paris St Germain (je suis néanmoins admiratif de son travail d’acteur et de metteur en scène). Il voudrait adopter Veratti. Ma foi, encule-le si tu veux, c’est ta vie, là tu ne parles plus de foot, tu tapes à côté, gros.
Tu me diras que je raconte aussi ma life dont toi, lecteur, tu te fous également, pardon, surtout que je suis pressé, il est déjà minuit et sept minutes. À trente, faut que ce soit écrit et mis en ligne, on va pas y passer la nuit.
Déjà, nous aurons tous demain grand plaisir à retrouver le Vélodrome, l’un des plus beaux stades du monde. Donc, les méchants qui tenteront d’avoir notre peau, ou de nous arracher deux points, seront les angevins de l’excellent Stéphane Moulin.
Cette équipe nous pose des problèmes à la maison depuis quelque temps, et si nous les avons bien fait marron au match aller, la victoire ici ne sera pas assurée pour autant.
C’est pas que je les craigne, je me méfie, nuance.
La plus grande équation olympienne à résoudre sera l’absence de Dimitri Payet à la baguette. Comme l’a souligné Villas-Boas, on a tous vu le comportement de l’équipe sans lui. Pas pareil, papa. S’il est fortement envisageable que Radonjic aura de nouveau une chance, cette fois à son poste de prédilection, de commencer la rencontre, on ignore qui de Lopez et de Germain sera son pendant à droite. Je pencherais plutôt pour Lopez qui pourrait jouer le même rôle que Payet quand il est là. Les absences de Kamara et Sarr ne me semblent pas absolument préjudiciables mais j’admets pouvoir me tromper.
Je m’attends toutefois à souffrir, surtout si nous tardons, comme c’est souvent le cas, à ouvrir la marque.
Car en face, ils viendront dans l’espoir de rester solides le plus longtemps possible en jouant quelques coups à fond. À moins que l’OM ne se montre aussi malin qu’au match aller et les laisse venir pour les prendre à leur propre piège de contre.
Le match promet d’être passionnant, il nous faut les trois points pour garder nos distances avec la meute à nos trousses. Dans cette idée, la deuxième équation à résoudre se situe du côté de Benedetto qui est au régime sec depuis quelque temps. Sera-t-il en mesure de retrouver une véritable efficacité comptable, même s’il fait un gros boulot pour l’équipe, avec et sans ballon ? Telle est la question.
Me voici parvenu au terme de ce billet. Il est minuit vingt-cinq. Je ne m’étendrai pas plus sur ce match, j’ai pas vu jouer Angers depuis notre victoire chez eux, je peux pas vous en faire des kilos, et je n’en ai pas envie.
Je ne terminerai pas sans revenir sur la banderole d’hier, elle flottait au milieu des manifestants marseillais dans les rues de la ville contre le nouveau système de retraite , un gros « Eyraud, prends ta retraite ! » qui m’a bien fait rire.
Il est évident que je me joins à cette injonction derrière laquelle je n’ai pas de mal à reconnaître la patte des amis de la Vieille Garde.
Cette retraite à points que le gouvernement veut nous imposer est une vraie merde, mais en tous cas, si je devais m’adresser à nos joueurs juste avant ce match, je ne leur dirais qu’une chose : « Les gars, envoyez les trois points ! ».
Allez l’OM !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
@TBAudibert
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