Hèèè ma fouaaa, la série de victoires s’est terminée dans l’est et il me semble que c’est logique, malgré la possession, malgré que les adversaires du soir aient marqué sur leur seule occasion.
Quand tu as pour caractéristique de ne te créer que peu d’occasion malgré une possession avérée, encore faut-il ne pas te louper sur les possibilités de marquer quand elles se présentent. On pourrait voir le problème olympien par ce côté-là. Si Sakaï bien placé ne rate pas sa reprise de volée du gauche en première mi-temps, il y a de bonnes chances que l’OM ouvre le score. Et c’est là même pour Sanson, toujours dans cette première période, qui va choisir de placer avec le plat du pied au lieu de fouetter du coup de pied.
Et puis, Metz a beau être une petite équipe, tu dois exercer une vigilance maximale sur toutes ses attaques. Tu ne dois pas te permettre de faire cette passe haute en retrait vers Mandanda, aussi bon soit-il avec les pieds, tu le mets en difficulté. Petite faute d’inattention et grosse conséquence, si Mandanda est dans ses cages, il ne prend peut-être pas ce but. Pelé anticipe une reprise croisée alors que le ballon va au premier poteau. Il y avait moyen de mieux boucher l’angle mais comment en vouloir à Pelé dont c’était le premier ballon à négocier.
Tout était mauvais dans cette première mi-temps. Le rythme, le manque d’inspiration. La motivation trop tiède des joueurs marseillais qui pensaient s’en sortir sur leur seul talent.
Et en deuxième mi-temps ? Nous sommes passés près de la catastrophe. L’arbitre accorde un pénalty aux hommes d’Hognon après consultation de la VAR, alors qu’il était manifeste que le messin avait commencé à plonger avant le contact. Heureusement que l’Albatros avait décidé de montrer qu’il méritait toujours son surnom.
Il fallait du changement. Radonjic remplaçait Sarr à la mi-temps. Puis un peu plus tard, Germain remplaçait Strootman. C’était bien analysé de la part de Villas-Boas et de son staff, Kamara pouvait venir devant sa défense, laquelle pouvait rester à trois éléments.
On a eu plusieurs fois l’occasion de souffrir. Quand Pelé, en sortant dans les pieds d’un messin lancé, le déséquilibre, mais l’arbitre avait sifflé un hors-jeu qui ne m’a pas crevé les yeux. Quand Pippa croise trop son tir et que le ballon passe à côté de la cage messine.
On a commencé à respirer quand Radonjic, et oui, encore lui, reprenait victorieusement un bon centre de Germain.
À une poignée de minutes de la fin, Germain réussissait une belle tête au premier poteau mais un messin sauvait sur sa ligne.
Il y avait sept minutes d’arrêt de jeu mais elles ne servaient à rien.
La deuxième mi-temps de Sanson a été monstrueuse.
On marque le pas, c’est vraiment dommage. Il ne fallait pas passer par la Lorraine avec nos sabots.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
@TBAudibert
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