Hèèè ma fouaaa, il va vite tomber ce vent ou il va nous casser les couilles encore longtemps ?
Qui aime le vent quand il envoie de telles rafales que tu peux pas ouvrir une fenêtre, que si tu pèses moins de 50 kilos une seule d’entre elles peut te décoller du trottoir et te faire traverser la route, il s’attaque aux plus légers, comme les capitalistes, remarque tant il te trouve du travail ?
Avez-vous vu le Débat Foot Marseille du FC Marseille ? Hier, ils recevaient Gérard Gili, l’entraîneur olympien du doublé de 89. Je vous le conseille, un régal. On voit tellement de gens sur les plateaux, qui n’ont pas forcément d’autres choses à dire sur l’OM que des banalités de comptoir, du vent tè, que ça fait du bien d’écouter les propos d’un homme de terrain qui s’est posé toute sa vie des questions d’entraîneur, et qui, cela ne gâche rien, est un véritable marseillais, quelqu’un qui sait en profondeur ce qu’est l’Olympique de Marseille, qui a vécu au cœur du générateur.
Il faut encourager les émissions quand elles se bougent pour augmenter la qualité de leur contenu,…
… au contraire de certaines qui régressent et ronronnent, où l’exposition des idées vire le plus souvent à la guerre des petits égos. Et je veux préciser que je n’ai pas d’intérêt particulier à faire ces commentaires, je ne suis pas rémunéré pour les tenir, je n’attends rien en retour, mais je suis obligé de dire que je me sens particulièrement à l’aise quand je me rends dans les locaux de ce site du FC Marseille qui a devant lui une belle marge de progression.
Sinon, avez-vous remarqué que je n’ai pas commencé ce billet par un grand Aïoooli ?
Je vous dois une explication. J’adore le truc, mais je pensais être le premier parmi ceux qui écrivent sur l’OM à l’avoir adopté. Et non… et ça me fait chier mais je dois m’incliner. J’ai ouvert un lien aujourd’hui sur le billet de match d’un certain Blaah pour y découvrir que celui-ci commence tous les siens par un sympa « Aïoli sapiens », et après rigoureuse vérification j’ai relevé qu’il avait eu cette idée bien avant moi, je l’en félicite. Mais comme je ne voudrais pas passer pour un plagiaire ou un voleur, n’est pas Gad Elmaleh qui veut, je préfère séance tenante m’abstenir d’ouvrir mes chroniques par cette formule à laquelle je m’étais habituée depuis pas mal de temps et qui doit rester la sienne. C’est incroyable que personne ne m’ait rien dit, ce qui suppose que les lecteurs qui nous lisent tous les deux sont des gens délicats qui ne veulent pas me contrarier, ou qu’ils ne sont pas nombreux. Je rajoute au sujet de Blaah qu’il trousse des compte-rendus brillants des matchs olympiens, dans un style fluide, précis en matière de football, avec de la métaphore marrante et bien calibrée qui te claque comme il faut dans le bulbe. Bref, c’est pas du vent, et c’est meilleur que ce que je peux écrire avec certes des optiques différentes, mais je le recommande franchement à ceux qui ne le lisaient pas jusqu’à présent, bravo à lui. On le trouve sur le site horsjeu.net.
Allez, cette semaine va nous guider tranquilou vers le Classico.
L’excitation va monter, je veux juste espérer une chose comme j’ai commencé à le dire, je conseille à Garcia de convaincre ses joueurs qu’ils ont une sérieuse carte à jouer au Parc des Sguègues. Que le club s’y présente avec des convictions, une véritable envie, de la confiance en ses moyens. Et surtout, surtout, je voudrais que joueurs, entraîneur, président, ferment leurs gueules toute la semaine jusqu’au match. Nous voulons des actes, pas des paroles.
Les paroles ne sont que du vent, elles s’envolent avec lui… par contre, les écrits restent, voici pourquoi Blaah et moi, mais je pense à Yannis aussi, nous préférons sans doute écrire.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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