Hèèè ma fouaaa, comment tu veux pas rigoler avec ce club ?
Attention, c’est pas vraiment que nous en ayons particulièrement envie, et même si notre nature méridionale nous porte plutôt sans forcer vers l’ironie vacharde, quand tu regardes la direction olympienne, t’es un peu obligé de mourir de rire.
On parle d’un président qui sans prêter attention au mur où va bientôt s’éclater le club,…
… pour lequel l’accès au podium constituerait un petit miracle, continue de dispenser dans des lieux où règne le bizness (comme la revue Challenge) ses préceptes ridicules d’anticipation visant à dénaturer le football.
Ce n’est pas la première fois qu’il nous fait le coup et nous avons déjà eu l’occasion, pour la plupart d’entre nous, de nous moquer de sa gueule au lieu de nous mettre en colère. Mais Jakenri veut nous montrer sa force, son obstination, sa clairvoyance, son analyse.
Ce même Jakenri qui plante un projet à 200 millions d’euros en deux saisons.
Ce Jakenri qui vante les virages dont il traite les spectateurs comme des merdes en décrétant leur suspension, envisage d’augmenter les abonnements de certains de manière discriminatoire, trouve que le football auquel il ne semble guère comprendre quoi que ce soit, est bien trop chiant pour lui.
Ce sport, ce jeu fantastique qui passionne la terre entière, ce langage universel qui mêle le mouvement, l’invention, l’adresse, la puissance, la vitesse, et la grâce, il voudrait en faire modifier les règles.
Voilà où nous en sommes, voilà donc à qui, un américain inconnu a fait la folie de confier la responsabilité de son investissement dans le plus grand club français.
Comment ne pas se marrer ?
Nous n’allons tout de même pas le badigeonner de goudron et de plumes.
Nous devons juste réfléchir, nous concerter, et éventuellement décider des moyens qu’il nous reste pour entraîner son départ.
Car à la question : pensez-vous Jacques-Henri Eyraud capable de mettre l’Olympique de Marseille sur une voie de succès, la très grande majorité des suiveurs de ce club mythique répondra aujourd’hui par la négative.
Alors c’est en rigolant, pour l’instant, que nous nous adressons à lui. En rigolant devant la communication ridicule du club qui nous montre avec une constante régularité toutes les facettes de son incompétence. Un président de l’OM incapable de créer la fusion entre le club et la ville ne peut pas continuer à son poste.
Nous n’avons que deux mots à lui dire, avec le sourire, je me répète, sans chercher à l’atteindre dans sa vie d’homme, il n’est simplement pas celui qu’on voudrait pour ce club, et ces deux mots sont : Casse-toi !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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