Hèèè ma fouaaa, je me demande si je n’aurais pas préféré qu’on se fasse défoncer à Strasbourg.
Parce que lâcher deux points de cette manière, aussi bête, sur une nouvelle défaillance individuelle de Rami, pas la première, son imminence nous effleura d’ailleurs l’esprit sitôt connue la présence du défenseur « champion du monde » dans la compo. Vous avez bien noté que les guillemets ne sont pas là au hasard.
Garcia avait raison de dire en conf’ que ce match était à l’image de la saison. Pour autant, nous avons encore noté de telles difficultés olympiennes à créer du danger, une nouvelle fois, que nous en avons presque de la peine pour cette équipe.
Parce que cette équipe fait peine. Que voulez-vous que je vous dise ?
Pas de projet de jeu. Jamais la même compo. Des joueurs jamais au même niveau de forme. Une sensation de pièces juxtaposées comme on peut, avec des assemblages pas forcément complémentaires et jamais sur la même longueur d’onde. Jamais de tranchant. Rarement de prises de risque. De constantes maladresses sur les derniers gestes.
Toutes les carences habituelles étaient présentes, même si Garcia trouvait que son équipe avait livré une partie cohérente.
Non Rudi. N’essaie encore pas de nous prendre pour des jambons.
Trois occasions dans le match contre une faible équipe strasbourgeoise qui, de plus, se montre attentiste. C’est bien trop peu, et ce n’est pas cohérent du tout. C’est un manque total de couilles, de volonté, de talent. C’est une médiocrité insupportable et ce fut comme cela toute la saison.
Nous sommes à notre place et nous n’allons peut-être même pas y rester.
Il faut tout changer. Je ne cesserai de le répéter. Tout. Entraîneur, président, et joueurs. Il faut faire place nette à un tout nouveau projet. Il n’y a rien dans celui-ci qui mérite d’être conservé. Nous attendons toujours le bilan et les décisions de McCourt.
Parce que la saison est bel et bien finie. Elle est juste lamentable depuis qu’elle a commencé et le calvaire va continuer encore trois matchs, voilà le pire. Ce n’est pas près de s’arrêter. Elle aura de lourdes conséquences. Nous parviendrons à vendre les joueurs les plus bankables, mais nous aurons beaucoup de mal à en faire venir des bons pour les remplacer.
Quel joueur ambitieux voudra désormais venir jouer chez nous ? Alors que nous n’aurons même pas les moyens de le surpayer.
Nous ne sommes plus qu’un club moyen, lourd, dépassé, et coûteux. Remonter la pente prendra beaucoup de temps. Je ne pense pas être un pessimiste forcé.
Je suis déjà passé par là dans ma vie de supporter. Je serai patient. Je souhaite beaucoup de patience et d’abnégation aux plus jeunes.
Un grand club ne meurt jamais. Mais il arrive qu’il s’endorme.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
Ci-dessous, le lien vers mon billet à chaud d’hier au soir après le match :