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Aioli

OM [OLYMPIENS] À PROPOS D’EAU TRAFIQUÉE…

Par olympiens2 - Mis à jour le - Publié le

Aïoooli à vous, supporters porteurs de la seule étoile d’or de France et qui peuvent en être fiers.
 
Je veux revenir sur les ignobles déclarations de Fratani qui se dégonflent peu à peu, avec les arbitres concernés qui infirment. Je mets au défi, même si je n’ai plus eu l’occasion de revisionner ces matchs, de trouver la moindre action litigieuse ayant apporté un avantage particulier à l’OM sur ceux dont parle l’ancien valet de Bernard Tapie.
Pour ce qui est des bouteilles au contenu soi-disant trafiqué, il y a une petite anecdote personnelle que je voudrais rapporter ici. Le 4 août 1990 l’OM recevait Caen. C’était un match de début de saison, la 3e journée de l’exercice 1990-1991.
 
J’avais été invité pour ce match par un ami,
 
Un dirigeant historique du Stade Malherbe de Caen malheureusement décédé il y a trois ou quatre ans, Dieu ait son âme, c’était un homme d’une grande gentillesse, et d’une grande drôlerie, qui a marqué beaucoup de joueurs et d’entraîneurs passés par ce club. Il s’appelait Arturo Samassa. Je me souviens que l’OM remporte ce match grâce notamment à deux buts d’Éric Cantona. Et sitôt le match terminé, je me dirige vers un petit hall qui était tout à fait sur la gauche de la tribune Jean-Bouin, situé au plus près des vestiaires, pour attendre Arturo et m’entretenir avec lui, prendre de ses nouvelles et de celles de sa famille. J’aperçois d’abord Papin, l’air fermé, il faisait carrément la gueule, j’apprendrai par un vigile de service à la porte qu’il était comme ça quand il n’avait pas marqué. Puis Arturo est arrivé. Il faisait chaud, il me propose qu’on aille boire un truc à la buvette, je lui dis qu’elle est fermée, il se faisait tard. Nous avons donc discuté sur place non loin de Waddle, lequel pas encore douché s’entretenait bière en main avec l’anglais de Caen à l’époque, Graham Rix. Arturo me fit part au cours de cette discussion de sa grande déception par rapport à l’´OM. Alors que j’ouvrais de grands yeux, il m’expliqua que lorsqu’ils étaient arrivés au vestiaire, alors que la journée avait été très chaude, c’était l’été marseillais, les caennais n’en avaient pas l’habitude, personne ne leur avait donné de l’eau. Arturo avait quémandé des bouteilles, personne n’était venu en apporter aux normands.
 
Il me confia donc qu’il avait été obligé de quitter le stade pour faire le plein d’eau et ramener les bouteilles au vestiaire… ce qui l’avait fait cavaler.
 
Cette histoire d’inhospitalité m’avait choqué et déçu à mon tour de la part de mon club. C’était dans un coin de ma tête quand j’appris un peu plus tard, une rumeur parti de Rennes, je crois, on s’était plaint de réactions bizarres lors d’un match au vélodrome, ils soupçonnaient les bouteilles d’eau… et je dois dire qu’en entendant ces rumeurs, j’ai fait tout de suite le lien avec l’anecdote que je viens de vous raconter. L’OM pendant un temps, pour couper court aux soupçons en était arrivé à cette extrémité, on avait carrément décidé de ne pas risquer la moindre accusation, on ne donnait plus d’eau à l’adversaire. Voilà qui pourrait, si c’était nécessaire, relativiser les propos de Fratani.
 
Ces déclarations sont ignobles parce qu’elles viennent pour faire mal quand son ex-patron vit un double moment difficile :
 
un nouveau procès, et cette maladie à combattre. Il les lâche 30 ans après quand il n’y a plus rien à tirer du Boss. Il vient salir le plus beau palmarès du football français, celui de l’OM, le club de sa ville. On a qu’une chose à lui dire, c’est que s’il avait l’impression de travailler pour un salaud, pourquoi être resté si longtemps à son service ? Qui peut croire un homme aussi fourbe, alors ?
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 

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