PUBLICITÉ
Info Chrono
  • Loading
Abonnement
PUBLICITÉ
Aioli

[Olympiens] : LES VOIX DE L’OM…

Par Olympien1 - Mis à jour le - Publié le

Aïoooli à tous les supporters qui passeront par ces lignes,
 
Dites aux autres d’aller caguer à Endoume, ils ont qu’à venir me lire ces feignasses, à moins qu’ils ne connaissent pas mon existence et là je le dis, c’est très grave.
Je voulais une entame un peu pêchue, je crois que j’ai bon.
 
De toute façon, je m’en fous, j’ai atteint les 1000 abonnés sur Twitter, je suis sur le chemin de l’influence à donfe. Encore 19000 et c’est bon. J’ai un plan. D’abord je vais montrer mes couilles, après je pisserai sur une radio pendant qu’elle diffuse l’After de RMC au moment où Riolo fera un numéro, j’enverrai un estron dans la tronche d’un flic, je me jetterai tout nu dans la neige pour avoir le maillot de Balotelli, tout ça en me filmant. Oui mes chers amis, j’ai des idées à la con comme ça pour des semaines et des mois, je vous dis pas mon audience comment elle va rien faire qu’à grimper, fada.
 
Ah mon dieu qu’on rigole en ce moment.
 
Entre le gouvernement aux abois qui n’arrive plus à se dépéguer des gilets jaunes et qui va jusqu’à stopper une cagnotte pour un boxeur qui a fait ce dont beaucoup de gens rêvent, particulièrement ceux qui depuis des semaines se prennent des gaz et des coups de matraque intempestifs, et les rebondissements autour de la dernière cagade olympienne, il y a de quoi être plié de rire.
 
C’est sur ce qui se déroule à l’OM que je veux surtout revenir.
 
Il y a une chose extraordinaire qui s’est passée mercredi après-midi à la Commanderie. Pendant que 50 vaillants supporters marseillais se retrouvaient de justesse coincés à l’entrée du camp d’entraînement où ils étaient venus pour secouer un peu les esprits, les boules pour ma part, j’aurais été dans le coup si mon boulot ne m’avait pas amené sur la Côte d’Azur où je serai jusqu’à vendredi, je ne sais pas qui a immortalisé cette scène incroyable avec Dédé Fournel en train d’effacer un des nombreux tags hostiles à Garcia qui ornaient les murs du centre névralgique olympien.

 

Putain, Dédé Fournel, le speaker historique de l’OM depuis le tout début des années Tapie. Franchement, j’ai éclaté de rire en découvrant cette image. Et puis en quelques secondes, ce rire s’est transformé en angoisse, en dégoût, en amertume. Rendez-vous compte, Dédé Fournel la voix de l’OM, la voix du Stade, celle qui donne le ton, qui commence le nom des joueurs avant que le peuple ne le termine, cette voix qui est dans toutes les oreilles, qui a annoncé toutes les compositions depuis la nuit des temps, ou presque (faut bien exagérer un peu, mais pas tant que ça, certains n’étaient pas nés quand il a commencé), et bien le porteur de cette voix, le propriétaire des cordes vocales qui créent la vibration, des poumons qui fournissent l’air, des mains qui tiennent le micro…

 

Dédé Fournel, effaçait les mots du peuple olympien, les mots de la colère légitime des supporters, de ceux qui donnent tout au club sans en retirer d’autre rémunération que le plaisir de se retrouver autour de l’OM, à chanter son histoire et communier pour ses victoires, les mots de ceux qui donnent cette clameur particulière sans laquelle l’OM ne serait pas ce qu’il est, cette chose spéciale qui rend fou, qui électrise, qui nous fait sortir de nous-mêmes. Ces mots, ils les effaçaient, sinistre besogne.
 
Comment ne pas en vouloir encore une fois à une direction olympienne qui a multiplié les erreurs avec le peuple bleu et blanc…
 
Je ne veux pas l’accabler. Peut-être qu’il obéissait juste à une consigne. Je ne sais que trop que le monde du travail est devenu cruel parfois pour qui veut garder son poste. Et même s’il y est allé de lui-même, parce qu’après tout il a bien le droit d’être « corporate », ce n’est pas lui que je veux fustiger, condamner ici, je ne le connais pas personnellement, et j’ai du respect pour ce qu’il représente, mais franchement, que le symbole est saisissant. Comment ne pas en vouloir encore une fois à une direction olympienne qui a multiplié les erreurs avec le peuple bleu et blanc, de nous avoir conduit à voir cette image atroce du speaker historique du stade qui efface les mots de la colère du peuple ? On en est arrivé là.
 
Nous pensions avec l’arrivée de McCourt, être complètement sortis de l’impasse des années RLD. Nous sommes tétanisés devant cette nouvelle impasse qui arrive si vite. À J+10 après le début du mercato, alors que les besoins criants sont ciblés depuis longtemps et que le temps presse au vu des prestations insipides, catastrophiques du groupe olympien sous la conduite d’un entraîneur pommé qui n’a plus aucun embryon d’idée, alors que ni le président, ni l’actionnaire ne montent au créneau pour rassurer les troupes, nous sentons cette nouvelle impasse étouffante qui donne la sensation que l’OM est un labyrinthe sans sortie.
 
Il fallait le dire. Maudite direction qui est en train d’éteindre les voix de l’OM. Quoique… éteindre… tu vas voir dimanche si tu vas éteindre, Eyraud, pompier pyromane…
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
 

Thierry B. Audibert

 

    • Facebook
    • Twitter
    • Whatsapp
    • Flipboard
    • Flipboard
    Afficher les commentaires
    0