Aïoooli peuple qui attaque la semaine avec le cœur léger…
Avec 13 points sur 15 possible sur les 5 derniers matchs, l’OM connaît sa meilleure période de la saison. Il fallait repasser devant St Étienne et Reims pour garder les lyonnais en ligne de mire et rester en attente de leurs faux-pas, s’ils devaient en faire. Check ! Les olympiens n’ont guère eu à forcer leur talent face à des stéphanois peu inspirés et en difficulté devant la grande activité de la jeunesse olympienne qui aura préservé l’accès à sa cage, Mandanda n’ayant dû intervenir qu’aux alentours de la 75e minute, ce qui est assez révélateur.
Ceux qui attendaient du changement, le retour d’un cadre dans le 11 de départ en auront été pour leurs frais. Garcia applique la règle du jeu dont il s’est souvent montré coutumier. Tu fais ton match, tu joues. Il n’a plus envie de déroger à cette règle même si par le passé il ne s’en est pas privé, nous avions vu Sanson bien démarrer la saison et ne pas forcément être reconduit. Ce fût le cas aussi pour Kamara.
Mais maintenant ça ne rigole plus et des internationaux se retrouvent à cirer le banc et ils doivent commencer à se demander combien de temps la pénitence va encore durer.
Nous ne nous en plaindrons pas. Quand on voit l’activité déployée par les deux milieux Sanson et Lopez, parfaitement coordonnée, hier au soir, et au regard de celle de la charnière qui a montré aussi de la maîtrise, il y a de quoi se réjouir devant cette jeunesse triomphante qui impose maintenant à ses ainés de ne plus vivre sur leurs acquis et de nouveau avoir à faire leurs preuves dès qu’ils auront un bout de match à ronger, ainsi qu’aux entraînements. Il fallait changer quelque chose et Garcia n’a pas hésité. Les jeunes répondent présent. Ils sont au taquet.
Il sera intéressant d’observer désormais les cadres sur leur gestion de la situation.
La victoire, en validant ses choix, va permettre à Garcia de retrouver un peu de tranquilité,
mais on souhaite ardemment qu’il travaille d’abord cette semaine pour battre Nice dimanche, surtout que Lyon pourrait laisser des plumes à Strasbourg, mais surtout qu’il configure après ce qui, nous l’espérons sera une victoire dans notre derby du sud, pour que ces olympiens aient des ambitions et se montrent à leur hauteur quand les lyonnais se présenteront au vélodrome. Il va falloir cravacher pour se rapprocher d’eux mais il n’y a quasiment plus aucun droit à l’erreur.
En battant St Étienne, les joueurs se sont au moins donnés le droit de continuer à espérer, c’est déjà pas si mal et personne n’aura envie de faire la fine bouche.
En revanche, nous aurons constater qu’il y a encore une mi-temps meilleure qu’une autre.
Que l’équipe n’a pas trouvé les ressources pour marquer un 3e ou 4e but qui auraient amélioré le goal-average, et on peut le regretter. Elle tombe un peu trop facilement dans la tentation de contrôler et de gérer. C’est passé hier mais attention. Quand verrons-nous enfin l’équipe à fond pendant 95 minutes. Accordons-nous sur le fait qu’elle a fait ce qu’elle devait et que c’est peut-être pas si mal. Mais nous ne pouvons pas encore considérer qu’elle est en situation de sérénité. Tout reste à conquérir. On voudrait voir les dents des joueurs rayer le parquet, enfin, la pelouse. On y est pas encore.
vous pouvez retrouver mon billet à chaud de hier au soir sous ce lien :
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
