Aïoooli de beau temps sur tout le monde,
L’OM a entamé très tôt son sprint final dans ce championnat de Ligue 1 qu’il traversait jusqu’ici sans éclats particuliers, si ce n’est ceux de ses carences qui nous affligeaient.
S’il y avait bien une série de victoires à réaliser, c’était bien là, dans la brochette Bordeaux, Dijon, Amiens. Une équipe qui s’impose face aux petits a-t-on l’habitude de dire depuis quelque temps de l’OM, et c’est la vérité, n’en déplaise à Rudi Garcia et aux joueurs. Et puisque je parle de l’entraîneur, dont le coaching et le système de jeu sortent du collimateur infernal des supporters, il va de nouveau affronter l’acuité et la sévérité de nos regards dans sa manière de changer ou non son équipe qui gagne, car il n’a échappé à personne qu’il y a désormais du beau monde sur le banc, c’était le cas hier, avec des éléments qui prétendent retrouver leur place au plus vite, ce qui influera sur le système et le profil de l’équipe.
Il saute aux yeux de tous que le Balotelli qui s’est installé à la pointe de l’attaque est un joueur plein d’envie, exactement celui que nous espérions, avec une grande faim de buts, et en plus une intégration stratosphérique dans le vestiaire. La question se posera vite de savoir quel est le système qui permettra le mieux d’exploiter ses énormes possibilités et de maintenir intact son dynamisme communicatif.
C’est aux joueurs de maintenant tout donner pour gagner leur place
Et c’est à Garcia que va revenir cette tâche délicate de prendre les meilleurs du moment pour le meilleur système possible. Avec le déplacement à Rennes le week-end prochain, les réceptions de St Étienne et Nice, avant d’aller jouer au Parc, c’est l’occasion pour les olympiens de nous montrer qu’ils sont désormais configurés dans un nouvel élan pour accrocher cet objectif podium que nous sommes perplexes au moment d’envisager pour eux la possibilité de l’atteindre après avoir tant musardé, la faute bien plus qu’à Garcia et aux joueurs, à Eyraud où McCourt qui n’avaient pas voulu consentir les sacrifices financiers nécessaires pour acquérir le grand et solide Mario dès cet été, la saison en aurait été changée.
Pour autant, en dépit de performances olympiennes à la hausse, il faudra néanmoins que craquent plutôt trois fois qu’une, les clubs qui nous devancent au classement. Oui, il y a une possibilité de monter sur le podium, mais nous n’avons plus tout à fait notre destin entre nos pieds et nous devons nous rendre à l’évidence, nous sommes friables. Certes, hier nous sortons avec un cleansheet mais il s’en fallait de peu que les modestes amiénois n’ouvrent le score ou le réduisent s’ils avaient été un poil plus ambitieux et talentueux.
Nous aurons noté une belle solidarité olympienne
une envie réelle de faire les efforts les uns pour les autres hier, la première mi-temps fût assez pleine. Il va falloir encore monter le niveau pour devenir enfin totalement hermétique. Les performances passeront par là maintenant que nous avons un outil majeur pour convertir les occasions devant. Si les problèmes que nous rencontrions devant, avec cette sensation désagréable d’étre inoffensifs sont peut-être réglés, la parole est désormais à la défense. Les prochains jours seront passionnants. Allez l’OM.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert