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Aioli

[OLYMPIENS] ENCORE UNE CHANCE ?

Par olympiens2 - Mis à jour le - Publié le

 

Aïoooli peuple qui va se rassembler d’ici quelques heures dans la grande égrégore olympienne…
 
Jour de match, et pas n’importe lequel, même s’il a fini un peu par se banaliser avec les routes et déroutes des deux clubs qui se sont perdues. Certes, l’OM s’en sort mieux que ce vieil ennemi. Ce match aura toujours pour les vieux supporters ce parfum spécial de l’époque où ils dominèrent ensemble le foot français. Deux clubs de ville populaire. Deux clubs de tradition toujours debout malgré les tempêtes. Deux grands clubs ensemble dans le creux du football européen.
 
Encore un match qu’il faut considérer capital.
 
Auquel on peut appliquer ce commandement que j’avais utilisé pour celui à Rennes du week-end dernier : Victoire impérative. À ceci près toutefois que j’aurais été beaucoup plus optimiste pour un éventuel podium que je ne le suis aujourd’hui avec une victoire de nos joueurs en terre bretonne. Il y a eu malheureusement cette première mi-temps, ce néant footballistique pour des joueurs marseillais qui se sont pris une belle leçon de volonté, d’agressivité dans le bon sens, de générosité, j’avais employé ce dernier mot dans le titre de mon billet de match à chaud. J’étais persuadé comme vous tous que Balotelli était le chaînon manquant mais les mauvaises sensations du match à Rennes ne me quittent plus. Ok Balotelli, mais si tu merdes dans le jeu pour le servir, Balo, pas Balo, tu peux aller te faire cuire un œuf pour battre une équipe un peu solide, ce que risque d’être St Étienne malgré son parcours en dents de scie, ses difficultés à l’extérieur.
 
La grande question sera de savoir si oui ou non Garcia va titulariser Payet, s’il estime qu’il est enfin revenu, et à quel poste. La suspension d’Amavi peut l’entraîner à tenter un recul d’Ocampos en latéral gauche, plutôt que d’y mettre Sakaï, pour placer toujours sur ce côté, mais devant, le capitaine réunionnais de l’OM. Je le préconisais déjà dimanche, mais à domicile c’est, il me semble, la meilleure chose à essayer. Combiner un quatuor technique Payet-Germain-Thauvin-Lopez derrière le puissant Balotelli serait une option que je tenterais volontiers. Je n’évoque pas Sanson car si Gustavo devait lui aussi remettre le nez dans l’équipe de départ, c’est à la place de l’ex-montpelliérain que je le ferais entrer, lequel n’a pas été transcendant à Rennes (il fût loin d’être le seul), et il me semble que Max a une petite longueur d’avance sur lui depuis quelque temps. Je ne pense pas que Garcia abandonnera son 4-4-2 dans lequel j’ai cru noter tout de même que c’est le plus souvent Balotelli qui tourne autour de Germain que le contraire, et c’est une surprise. Certains penseront que non, ou que c’est plus équilibré avec des décrochages de l’un ou l’autre très également alternés, l’impression à travers ce que laissaient montrer les images (c’est vrai qu’il vaut mieux être au stade pour mieux voir ce genre de choses), c’est le plus souvent l’italien qui se tient en retrait, sans doute pour mieux arriver de derrière à pleine puissance. Ce sera une chose à surveiller et vérifier.
 
il est sûr qu’un nouveau nul altérerait encore plus les chances déjà minces de podium pour des olympiens dont on continue de se demander quand ils réaliseront enfin dans une prestation pleinement parfaite, achevée, tout le potentiel que nous leur prêtons encore volontiers. Parviendront-ils le plus tôt possible à lever de nos esprits ce doute pesant que nous sommes obligés de nourrir en raison de trop nombreux échecs, de leurs prises de conscience à retardement jamais corrigées alors que nous nous accordons sur les constats.
 
C’est à se demander si ce club veut vraiment progresser.
 
Si tout est fait dans sa gestion au quotidien pour le porter non seulement vers l’excellence, la pleine potentialisation de l’existant, mais aussi pour retrouver le souffle des grandes conquêtes. J’appelais dans un billet récent au départ de Garcia en fin de saison parce que nous n’avons pas la sensation que l’équipe est totalement entraînée vers la gagne et tout ce qui va avec, l’investissement technique, la concentration tactique, la volonté d’aller physiquement au bout de soi. Les joueurs continuent de donner cette bizarre impression de ne pas tout lâcher, de se préserver (on se demande bien de quoi, ils ont si peu de temps devant eux désormais), ce qui occasionne ce jeu de sénateur si peu inspiré qui attend l’exploit personnel. Et s’il en est ainsi, nous voilà obligés de penser que l’entraîneur ne sait plus leur montrer la voie, qu’il ne donne toujours pas à ses hommes les outils pour prendre le chemin vers lequel il est supposé les orienter. Enlever cette impression désagréable que chacun fait bien ce qu’il peut dans son coin sans se penser dans un collectif à renforcer.
 
Ce soir, ce sera une dernière chance, encore, nous ne somme sûrs de rien mais attention, un nouvel échec (nul ou défaite) nous rapprocherait du temps des certitudes.
 
Il faut impérativement battre les Verts. Au fait, on a crééé une nouvelle expression aujourd’hui : frataniqué du teston !
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 
   

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