Hèèè ma fouaaa, c’était pas beau des deux côtés mais c’est nous qui sortons et personne ne peut dire que c’est illogique.
Si l’OM a fait un plutôt bon début de match face à des lyonnais tendus qui semblaient dans leurs petits souliers, les olympiens (les vrais, les nôtres), se sont progressivement laissés aller à accepter la domination lyonnaise. Il y eut deux sérieuses alertes sur le but de Pelé autour de la 29e, nous étions à la limite de la rupture mais on s’en sortait bien. Les lyonnais, bien que dominateurs, semblaient malgré tout inoffensifs, est-ce la raison pour laquelle les marseillais restèrent dans le confort de cette domination stérile, Villas-Boas nous donnera peut-être des explications.
Car globalement, notre bloc se trouvait bien trop bas pour prétendre porter le danger dans le camp adverse, c’était d’autant plus difficile que nous n’avons que trop rarement utilisé la profondeur ce soir.
Il y eut un moment au milieu de la 2e mi-temps où nos joueurs reprirent leur pressing haut mais ils finirent par se faire contrer alors qu’ils se retrouvaient en position offensive. C’est au bout d’un contre que Sakaï commettait involontairement une faute de main. C’était un pénalty logique que Pelé arrêtait bien heureusement. On pouvait penser que c’était le tournant du match, mais cela ne donnait pas plus de force aux olympiens pour aller chercher leur destin. Nos attaques manquaient de puissance et de tranchant, tellement qu’au fond, nous ne nous sommes pas procurés une seule occasion, à part avec Rongier en première mi-temps qui n’a encore pas su exécuter le bon geste au bon moment, et cela fait trop longtemps que ça dure.
Alors, comme nous étions incapables de changer de braquet, c’est encore les lyonnais qui avaient l’opportunité de venir devant nos buts, et lorsqu’il en eut l’occasion, Aouar mettait tout ce qu’il avait dans la chaussure pour une frappe dans la surface qui trouait Pelé. C’était fini.
Je me posais ce matin des questions dans mon billet sur les réelles intentions de l’OM dans ce match. Je n’ai pas la sensation qu’ils avaient une envie absolue de gagner ce match. Ils ont semblé se contenter de rester dans le game le plus longtemps possible. Il manquait du monde, Radonjic aurait pu faire mal dans une défense lyonnaise pas très sereine.
Dans cette optique, je n’aurai pas de regret que l’histoire s’arrête là. De toute façon, la finale n’était pas au bout. C’est ce que je disais ce matin, je n’ai pas changé d’avis.
Par contre, il n’est pas impossible que nous démontrions d’autres intentions en championnat quand nous reviendrons bientôt. Mais nous n’y sommes pas encore.
Tout le monde a été bien moyen. Trop moyen. Nous avons du mal à nous créer des occasions mais ce soir c’était le désert. Il n’y eut pas le coup de patte de Payet qui avait bien débuté le match, mais il est sorti blessé. Espérons que ce ne sera pas grave. Sinon, on sera très mal.
Bon, on va pas s’étendre. On ferme notre gueule et on tourne la page.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
@TBAudibert
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