Hèèè ma fouaaa, c’est pas possible de gagner un match tranquille ? Juste histoire qu’on rentre à la maison pas stressés ou énervés, que pas mal d’entre nous ont une semaine difficile à enchaîner ? Mon vié !
Vous avez remarqué ? Il ne faut jamais tout à fait croire AVB. Rongier, c’était pour plus tard disait-il… c’est pas que je veux faire le mariole, mais je m’attendais à quelque chose de ce genre. Exit Lopez, bonjour Valentin qui faillit très mal commencer la rencontre avec une passe dans l’axe directement à l’adversaire, c’était heureusement sans conséquence. J’attendais de voir ce que pouvait donner l’association Rongier-Sanson dont je n’étais pas convaincu du potentiel. Sans être confirmé dans mon impression, je n’en ressors pas vraiment enthousiasmé.
Sanson d’ailleurs foirait une reprise de volée peu après qui aurait fait du bien s’il avait cadré et mise au fond. Un peu plus tard (14e), c’est Sakaï qui plaçait une belle frappe qui passait de peu au-dessus. Mais le japonais foirait à son tour une passe derrière laquelle fort heureusement un rennais frappait à côté. Ils avaient commencé à monter en pression les hommes de Julien Stephan. Ils étaient vifs, puissants, techniques, arrivaient de plus en plus vite devant nos cages. Nous n’étions pas surpris quand M’Baye-Niang se retrouvait à la réception d’un centre venu de la droite. Comme devant Montpellier, nous nous nous retrouvions menés une nouvelle fois. Et malheureusement, la réplique olympienne se fit attendre jusqu’à la mi-temps. Notre côté gauche prenait l’eau et Jordan Amavi semblait se noyer sur chaque balle.
Villas-Boas prenait ses responsabilités à la pause. Il débarquait le naufragé Amavi, replaçait Sakaï à gauche, Sarr à droite, et il envoyait Radonjic. Bonne pioche, puisque le serbe obtenait à la 50e un corner sur lequel Caleta-Car plaçait une belle tête égalisatrice. Il restait du temps.
Malheureusement, la défense rennaise résistait, nos attaques manquaient de talent, et de tranchant quand ce n’était pas l’ex olympien Mendy qui s’interposait.
Les rennais continuaient de se montrer dangereux, il fallut un superbe doublé arrêt de Mandanda en fin de match pour les empêcher de reprendre l’avantage. Khaoui était entré, puis Aké. Mais que dalle. La fin était un peu folle mais brouillonne, l’énergie du désespoir ne produisait finalement rien, on restait sur ce nul. On reprend un point sur Lyon, mais comment s’en contenter. En même temps, avec toutes ses absences, peut-on faire mieux ? Je ne le crois pas.
Frustrant encore. Que dire d’autre ? Patience…
Vive le grand Roger Magnusson
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