Hèèè, ma fouaaa, je pensais qu’on le gagnerait ce match, mais je veux bien avouer que le doute m’a saisi jusqu’à ce que Payet réussisse sa première passe décisive vers Benedetto.
L’OM s’est présenté dans la composition attendue mais la surprise fût de voir Sarr à gauche quand Sakaï gardait son côté droit.
C’était bien parti, peu de temps après l’engagement, avec une tête de Perrin sur un corner obtenu par Sanson et tiré par Payet, arrêt réflexe du genou.
Les marseillais exerçaient un excellent pressing qui mettait les toulousains sous pression. Ils n’allaient le tenir malheureusement qu’une dizaine de minutes.
17ème Sur un centre de Sanson, Benedetto est un peu court, Lopez ne peut contrôler.
Derrière, c’est Rongier qui frappe après un superbe jeu à trois avec Benedetto et Payet.
24e Belle frappe de Benedetto aux 18 mètres qui passe de peu à côté.
27e On est mal sur une tête toulousaine sur laquelle heureusement, Mandanda s’interpose.
34e et 36e Lopez fait deux mauvais choix sur son côté droit alors qu’il y avait la place de faire mieux.
38e Moreira commet un attentat sur Sarr, tacle assassin au genou. L’arbitre donne jaune mais le VAR signale à l’ arbitre que ça mérite plus. C’est le rouge qui revient après visionnage, frapper le joueur toulousain.
On arrive à la mi-temps sur ce score nul de 0-0 et nous pensions légitimement qu’il y aurait largement la place en deuxième mi-temps.
Las, la première frappe était toulousaine, heureusement pas dangereuse, par Gradel.
Ça devenait compliqué. Les joueurs de Kombouaré mettaient de la densité derrière et malheureusement, nous ne pouvions que renouveler ce constat objectif de nos carences offensives. Nous les traînons depuis un bon moment déjà, et contre une équipe qui voulait à tout prix résister, nous ne manifestions que trop peu de qualités créatives, même si Payet tentait de prendre les choses en main, mais il n’arrivait pas toujours à correctement déborder et il foirait un énième coup-franc (on se demande tous quand il en réussira un de nouveau).
Ce sont même les toulousains qui se créaient à la 71e la meilleure occasion depuis le début du match et Dieu merci Mandanda réussissant un magnifique arrêt-réflexe sur sa ligne.
Nous butions lamentablement sur la défense toulousaine, la rentrée de Radonjic à la place de Lopez ne donnait rien, il ne touchait pas un ballon. Germain remplaçait Sanson. Et puis la lumière venait enfin par Payet qui récupérait un ballon aux 18 mètres pour libérer une très belle passe dans l’espace libre pour Benedetto qui dribblait le gardien et glissait la balle au fond.
On avait à peine le temps de se remettre que mon poulain Nemanja Radonjic se décidait à faire un hommage à Florian Thauvin en réussissant sa spéciale.
La marque ne bougeait plus. Nous reprenons notre deuxième place, la vraie première du championnat. Nous avons enfin une balance positive à la différence de but… un signe ?
Nous devons un grand merci à Mandanda. Son arrêt constitue le grand tournant de ce match.
Vive le grand Roger Magnusson !