Vitorino Hilton a quitté Marseille pour rejoindre Montpellier. Traumatisé par le « home-jacking » dont il a été victime chez lui en présence de sa famille, l’ancien défenseur de l’OM souhaitait avant toute chose s’éloigner de la cité phocéenne. « Mon départ était surtout une priorité pour ma famille. Moi, je peux encore supporter cette agression, mais ma femme et mes deux enfants ont été traumatisés. Il fallait partir pour oublier »
Hilton explique aussi que Lucho, victime lui aussi d’une agression similaire, ne se sent plus en sécurité à Marseille. « Tous les deux, on vient du Brésil et d’Argentine qui sont des pays réputé plus dangereux que la France. Mais vivre une telle violence chez soi, à Marseille, ca ne s’oublie pas. Même si l’OM est un grand club, il y a des limites que l’on ne peut pas supporter. La fracture n’est pas sportive, elle est humaine. Après, Lucho est essentiel dans le dispositif de Deschamps ; Moi je ne l’étais plus. Ou plutôt, je ne l’ai jamais été. »
Le défenseur brésilien explique que son choix est aussi sportif, puisque Didier Deschamps ne lui avait jamais fait réellement confiance, en recrutant dès son arrivée Diawara et Heinze. « Dès la première année j’ai senti le vent tourner. J’ai donc demandé au coach de partir. Il m’a donné son feu vert puis s’est ravisé. Il m’a dit que j’avais de qualités. J’étais en fait un remplacent de luxe. Pendant deux ans en fait j’ai perdu un peu mon temps. Je sortais d’une excellente saison avec Gerets. On avait fini deuxième de L1 et j’étais dans l’équipe type du championnat. Mais Deschamps m’a mis au placard. »