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Edito OM

POURVU QUE LE BOSS AIT RAISON…

Par Thierry Audibert - Publié le - Mis à jour le
Bernard Tapie ancien président de l'OM
Bernard Tapie ancien président de l'OM

Voilà vé, une occasion se présente aujourd’hui de s’extraire de la spirale de défaites qui nous enfoncent dans le ventre mou de la Ligue 1, elle-même bien médiocre.
 
Quelle drôle de saison nous imposent cette équipe, l’actionnaire, le coach… Un démarrage raté, une LDC lamentable, une série de victoires qui nous met sur le podium malgré deux matchs en retard, puis Rennes… Rennes, une demi-heure d’excellent niveau, un adversaire surclassé, la domination concrétisée par une superbe frappe de Pape Gueye… jusqu’à ce que la jeune recrue qui éclaboussait le match de toute sa classe subisse la perversité arbitrale de Turpin…
 
Puis les contre-performances qui s’enchaînent, une équipe qui perd son âme et enfile les défaites.
C’est là que nous en sommes.
 
Est-ce que cette équipe qui s’est effritée psychologiquement est en mesure d’inverser la terrible mécanique de fragilité dans laquelle elle s’est laissée aller ?
 

Milik en catalyseur ?

 
Le coach qui nous apprenait hier qu’il ne traînera pas ici à la fin de son contrat. Le divorce du couple Payet-Thauvin. Le milieu de terrain handicapé par les blessures, la défense qui a des fuites sur les coups de pied arrêtés. Le seul espoir raisonnable que les choses changent repose sur la recrue en provenance de Naples. Le grand attaquant, au moins par la taille, avant qu’il ne confirme les dispositions qu’il a démontrées ailleurs, sera-t-il l’élément déclencheur pouvant catalyser par sa seule puissance l’ensemble olympien ?
 
Le joueur qui est apparu en conférence de presse cette semaine, nous a fait l’impression d’un homme convaincu de ses capacités. Un vrai mec, un bonhomme, qui change de tout ce qu’on a pu voir passer ces derniers temps, qui nous laissait sur le sentiment d’ados attardés, ou en tout cas de jeunes hommes mal dégrossis, plein d’appréhension malgré des certitudes faussement assurées.
 
Cet OM en fin de cycle saura-t-il se mettre à la disposition du polonais ? Trouvera-t-il l’impulsion positive et fédératrice qui le ramènerait dans le cercle vertueux du combat et de la conquête, ou nous offrira-t-on une nouvelle désillusion, et le spectacle d’une équipe qui n’a plus de ressort ?
 

En cas d’échec, un seul espoir…

 
Et si les olympiens avaient la bonne idée de reprendre le cours de l’histoire là où ils l’ont arrêtée, devant ce Stade Rennais qui avec l’aide d’un arbitre malsain nous a confisqué notre mojo ? Un nouvel échec et il ne nous resterait plus qu’un seul espoir.
 
La rumeur de l’imminence d’une vente prochaine du club a rebondi avec Bernard Tapie qui remerciait les supporters pour leur bon vœu d’anniversaire, au lendemain de cette nouvelle année arrachée par le Boss au cancer qu’il combat de haute lutte chaque minute, comme un guerrier farouche, coriace et déterminé (sacré leçon qu’il nous donne).
 
Car voilà que nous nous mettons tous à espérer. Pourvu que le Boss ait raison, et que le son qu’il perçoit annonce enfin la promesse d’un avenir meilleur. L’OM, notre OM, le vrai, pas celui de Jacques-Henri l’imposteur, et Marseille, la grande cité, le méritent tellement.
 
Battre Rennes d’abord.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 

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