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Edito OM

Édito OM : PAS GRAND CHOSE… [Thierry B Audibert]

Par Thierry Audibert - Mis à jour le - Publié le
Exclusive - Olympique de Marseille (OM) new president Pablo Longoria gives an interview on RMC radio Station In Marseille, France. Photo by Patrick Aventurier/ABACAPRESS.COM Photo by Icon Sport - Marseille (France)

Voilà vé, y a match ce soir et je n’ai encore rien écrit alors qu’il est 22h30. Ne nous affolons pas. Il s’agit d’un moment de la saison olympienne qui n’entraîne pas de grandes palpitations. Je veux confirmer ce que je dis depuis une bonne quinzaine : je suis plus attaché à la qualité de la production des joueurs marseillais qu’à leurs résultats.

Je pense comme Sampaoli quelque part, car il faut s’attendre à des résultats positifs si l’équipe parvient à s’aligner sur la majeure partie de ses exigences. C’est mécanique, même si le football ne voisine pas toujours avec la logique.

Ça roule pour le coach

J’ai écouté la conf’ du coach mais je n’ai rien relevé qu’il me semble capital de commenter. D’abord, les choses se passent plutôt bien pour Sampa, du coup les journalistes ne sont pas tentés de poser de questions emmerdantes, et leur métier n’est pas forcément de le placer dans une situation inconfortable.

Du coup, je n’ai pas trouvé les questions de la presse très intéressantes, mais ce n’est pas forcément une critique que j’adresse aux professionnels présents à cette conf’. Cela vient peut-être de moi, pour la bonne et simple raison que finalement je n’ai écouté les réponses de l’entraîneur que de manière distraite. Je n’étais pas concentré parce que je n’attendais rien. Je ne me posais guère de questions, j’avais l’impression d’avoir deviné les réponses. De toute façon, ça roule pour Sampa.

L’incertitude

Nous voilà dans une période tellement transitoire à ce jour. Nous savons qu’en principe, mais les temps sont tellement incertains qu’au fond nous ne pouvons être sûrs de rien, qu’une grande partie des titulaires actuels pourraient ne plus être là la prochaine saison. Qui a vraiment envie de se projeter quand on dispose d’aussi peu de biscuits pour le faire, sauf à partir dans des délires personnels.

En tous cas, ce n’est pas Longoria qui nous a lâché beaucoup d’infos. Le jeune président de l’OM s’est livré à l’exercice délicat de la conférence de presse cette semaine et comme je crois l’avoir dit sur un tweet, il n’a pas donné d’angles, aucune polémique n’a pu naître de ses propos. Mais il a montré quelques axes.

Il nous a, je crois, surtout convaincus de son ambition, de la cohérence de sa réflexion et de son organisation. Mais les inconnues sont nombreuses : fluidité du marché à venir, capacités d’investissements, acceptation par les joueurs de salaires à la baisse, quels moyens McCourt débloquera (même si Pablito a laissé entendre qu’il ne ferait pas appel à son actionnaire).

Le nul est aussi envisageable

Nous n’avons donc aucune idée du budget de l’OM pour la saison prochaine ni de sa faculté de manœuvre. Tout dépendra des capacités du président à assembler un groupe compétitif pour le mettre à la disposition de Sampaoli.

Alors Strasbourg, me demanderez-vous peut-être ? Je serais certes très heureux d’une belle victoire avec du jeu mais voyez-vous, je m’inquiète une fois encore devant l’optimisme de mes collègues supporters qui semblent aligner les pronostics favorables pour ce soir.

Si je loue les intentions et la qualité des phases de jeu conclues par des buts au cours des dernières rencontres, j’ai l’intuition que les mécaniques sont encore fragiles et peuvent encore grincer. Un nul ce soir n’est pas à exclure si les strasbourgeois viennent au Vélodrome avec la ferme intention de nous accrocher.

Je suis presque désolé de transcrire une grande banalité dans ma conclusion. Le football ne tient parfois pas à grand chose, nous pourrions encore le vérifier ce soir même si je ne le souhaite pas. Nous ne savons pas grand chose de l’avenir, même sans la fameuse vente attendue par beaucoup. Ainsi en est-il de notre vie de tous les jours, avec tous les dérèglements entraînés par la circulation du virus, nous n’avons guère de visibilité… nous ne savons pas grand chose.

Et ce billet ne vaut au fond pas grand chose non plus…

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B Audibert

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