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Edito OM

OM-PSG : Anigo, Valbuena, Mbia… les récits brûlants des Classicos passés par les anciens marseillais !

Par Rayane Benmokrane - Mis à jour le - Publié le
Tifo OM PSG 5 avril 2015
Tifo OM PSG 5 avril 2015
Tifo historique du Vélodrome / OM PSG / 5 avril 2015.

Alors que l’Olympique de Marseille s’apprête à accueillir le Paris Saint-Germain ce dimanche au stade Vélodrome, le Classico promet, comme toujours, d’être un rendez-vous électrique. Dans l’attente de ce grand choc, plusieurs anciens joueurs marseillais reviennent sur leurs souvenirs les plus marquants face au PSG, révélant toute l’intensité et l’émotion qui entourent ce duel historique entre les deux clubs rivaux.

 

Alessandrini : Un tifo historique

« Si j’ai un souvenir à partager d’un Classico, c’est sans doute le tifo de la saison 2014-2015, un moment extraordinaire créé par les supporters au Vélodrome. Je crois que ça a marqué beaucoup de gens, de joueurs, et malgré la défaite (3-2), nous avons mené deux fois au score. Gignac avait d’ailleurs marqué un doublé. Ça reste donc un souvenir fort d’un Classico. Quelques jours avant, les supporters étaient même venus au centre d’entraînement avec des fumigènes pour nous encourager. C’était intense ! Jouer un Classico, surtout au Vélodrome, a toujours été exceptionnel. »

Valbuena : Une joie indescriptible de marquer contre Paris

« Dès avant le match, on sentait l’atmosphère tendue : les petites piques en conférence de presse ajoutaient de la rivalité. À l’époque, les supporters parisiens pouvaient encore venir, ce qui ajoutait de la tension. Je me souviens d’un but que j’ai marqué au Vélodrome ; voir tout le stade se soulever, c’était indescriptible. Contre Paris, les supporters marseillais vivent cela comme une libération, une émotion unique. Pour moi, c’était un but très important. C’est différent de marquer contre Paris. Cela représente tellement plus pour les fans. »

Mbia : On a imposé notre rythme dès les premières minutes

« On savait exactement ce qu’il fallait faire. Le coach Deschamps, avec son adjoint Guy Stéphan, nous avait donné des consignes très précises. On a gagné ce match dans les premières minutes, en imposant notre rythme face aux joueurs de qualité du PSG. La préparation physique, avec Pintus, avait été incroyable. Gagner 3-0 à domicile, c’était exceptionnel. C’était un de ces matchs de la saison où il faut être à 100 %. Ça a été une belle saison. »

Diawarra : « Mon premier Classico au Vélodrome, le plus marquant »

« Le Classico qui m’a le plus marqué, c’est sans doute mon premier avec l’OM au Vélodrome, où on gagne 1-0. C’est là que j’ai vu l’importance de ce match : quand on est extérieur, on ne comprend pas vraiment. Mais, sur le terrain, c’est différent, surtout à l’époque où les supporters pouvaient se déplacer. C’était le match où Lucho Gonzalez a mis un gros impact, et cela nous a donné le tempo. On a suivi, et on a fini par l’emporter 3-0. Pour moi, c’est le meilleur Classico. »

Anigo : « Ce PSG-OM, avec nos minots, restera gravé»

« Ce PSG-OM est le match qui m’a laissé le plus d’émotions, pour de multiples raisons. C’était celui où nous avons joué avec nos jeunes et avons fait un nul (0-0), dans un match compliqué, car on n’était pas favoris. Il y avait eu un conflit entre Pape Diouf et Frédéric Thiriez, ce dernier ne voulant pas que nos supporters se déplacent. Pape voulait annuler notre venue, mais la direction, notamment Louis-Dreyfus, préférait qu’on joue. Finalement, je lui ai suggéré d’y aller avec l’équipe B, et il a accepté. On est partis le matin même en train, chose inhabituelle. C’était tendu, mais plus le match avançait, plus le score restait nul, et on voyait qu’on pouvait faire un bon résultat. À la fin, on a réussi à tenir ce 0-0. En rentrant à l’hôtel, on a fait la fête comme jamais. Le lendemain, en arrivant à la gare Saint-Charles, on avait l’impression d’avoir gagné un trophée. Ce match restera dans l’histoire pour les supporters, car il symbolise l’excès de folie et l’honneur qui définissent l’OM. Je me souviens de Pape, soulagé et heureux à la fin du match. On avait fait passer les dirigeants parisiens pour des imbéciles. Ce souvenir représente pour moi l’amour que j’ai pour l’OM. Maintenant, j’espère que l’OM gagnera le prochain Classico. »

 

Ce dimanche, l’OM accueillera le PSG dans un Vélodrome bouillant, prêt à vibrer de nouveau pour ce Classico. Les joueurs actuels de l’OM auront à cœur d’écrire leur propre histoire dans ce match au parfum si particulier.

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