Irrité par la communication de Joey Barton depuis son arrivée à Marseille, Ousman Dabo a décidé de revenir sur l’agression de Barton qu’il a lors subi lors d’un entrainement il y a cinq ans, pour rétablir la vérité. Le néo-Marseillais avait déclaré il y a quelques jours ne rien regretter, et qu’il n’avait fait que répondre. Une version que réfute le l’ancien milieu de terrain français, mettant en garde l’opinion sur la véritable personnalité de son ex-partenaire. «Joey Barton ment sur ce qu’il s’est passé sur ce ce terrain d’entrainement de Manchester City. C’est hallucinant. Ça me choque», explique Dabo, dans un entretien accordé à L’équipe ce Lundi.
«Il y a un procès civile et il a plaidé coupable et il a pris quatre mois de prison. Quand il parle il nie, il dit que je suis l’initiateur. C’est faux. tous les coéquipiers qui étaient présents ont témoignés en ma faveur.»
L’ancien milieu de terrain de l’Inter rappel les faits tel qu’il se sont déroulés et pour lesquels le Barton a été condamné. «Ce n’est pas une petite embrouille entre joueur, comme il en arrive souvent. Il m’a taclé, j’ai répondu à ce tacle par un autre tacle. On s’est relevés, on s’est retrouvés tête contre tête. Je n’avais aucune intention de le battre. Je n’étais pas dans cet état d’esprit. Je l’ai poussé, je le l’ai pas frappé, je me suis retourné, et la c’est lui qui m’a frappé à la tempe. J’ai perdu connaissance et quand je me suis retrouvé à terre, il s’est jeté sur moi et a continué à me frappé au visage, une dizaine de fois. Il dit qu’il est un homme, un bad boy, mais c’est un lâche. (…) quand il dit qu’il connait la vérité et que je connais la vérité, ça me scandalise…»
Pour Dabo, il ne fait aucun doute que Barton est un manipulateur et qu’il tente de se mettre les médias dans la poche pour changer son image. «Il ne faut pas se tromper sur Barton, il est en train de soigner sa communication. Ce n’est pas la première fois qu’il agit ainsi. Quand il met un coup de genou a Aguero, il le fait encore par derrière. Je n’appelle pas ça un homme. C’est un vicieux, un traitre. J’ai parfois l’impression qu’on est en train de lui dérouler un magnifique tapis rouge. (…) Je parle pour rappeler aux gens que Barton est un joueur très violent, loin de l’image qu’il essaie de donner depuis on arrivée à Marseille.»
