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OM – Montpellier (3-2): Une victoire qui tient du miracle…

Par Benjamin Courmes - Mis à jour le - Publié le
L’Olympique de Marseille s’impose face à Montpellier 3 à 2 grâce à un but d’André-Pierre Gignac dans les dernières secondes du temps additionnel.
Menés au score à dix minutes de la fin, les hommes d’Elie Baup ont réussis à renverser le match pour arracher trois points précieux dans la course au podium. 
 
 
 
D’un point de vue purement comptable Marseille réalise une très belle opération. Cette victoire relève par contre du miracle si l’on regarde de plus prêt le contenu du match. Certes les marseillais auront fait preuve de caractère, de « coeur » dixit Baup, pour remporter cette rencontre bien mal embarquée. Une rencontre que Montpellier semblait parfaitement maitriser face à une équipe de l’OM inexistante dans le jeu, incapable de créer du mouvement, de percuter et d’accélérer pour amener du danger dans la défense adverse. 
 
 
 
 
Pourtant, tout avait plutôt bien commencé avec un jolie but d’André Ayew, d’une tête piquée sur un centre parfait de Barton. (1-0,  15′). Le milieu Ghanéen est redevenu décisif depuis la fin d’année 2012. Il est sans conteste encore le meilleur olympien ce soir. 
Mais Marseille n’aura pas le temps de savourer. A peine deux minutes plus tard, la défense olympienne se fait surprendre sur une balle en profondeur glissé par Utaka pour Herrara. L’attaquant brésilien dribble Mandanda avant de conclure. (1-1, 17′).  Le portier marseillais n’est pas exempt de tout reproche sur sa sortie et son placement. Tout comme le duo Mendes – NKoulou médiocre sur l’ensemble du match.
 
 
Montpellier défend bien et se montre suffisamment agressif pour contenir des marseillais sans aucune inspiration. Le club de la Paillade va punir une seconde fois l’OM en seconde période sur un contre rapide conclu par Utaka (1-2, 59′) .
Plus les minutes défilent moins l’on sent Marseille capable de revenir, tant les olympiens se montrent inoffensifs et incapable de se créer la moindre occasion de but.
Et puis, très bien servi par son frère, Jordan Ayew va alors égaliser sur à onze minute de la fin du match sur le seul et unique mouvement collectif de la seconde période. Un but qui va ranimer une équipe de l’OM jusque là inexistante. 
 
 
 
Dans les toutes dernière secondes, Gignac, jusque là invisible, va profiter d’une mauvaise relance de Congré pour tromper Jourdren (90+2). Un scénario cruel pour Montpellier. Un petit holp-up pour l’OM qui remporte ainsi sa 13e victoires de la saison et passe  second au classement  de L1 devant le PSG qui se déplacera dimanche à Bordeaux.
 
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