L’OM se prépare à faire peau neuve cet été. L’effectif va perdre plusieurs cadres et la direction va devoir trouver un nouveau coach. José Anigo, qui assure l’intérim depuis le limogeage d’Elie Baup, ne continuera pas au-delà de la saison en cours. Le coach et directeur sportif de l’OM a accordé un entretien à Hélène Foxonet pour son Blog, Au balcon du vélodrome.
Je dois continuer aussi à être directeur sportif, même si Vincent en fait une bonne partie
José Anigo confie sa difficulté à être entraîneur : « C’est usant, contraignant, cela demande beaucoup d’investissement. Car à côté du boulot d’entraîneur, je dois continuer aussi à être directeur sportif, même si Vincent en fait une bonne partie mais la famille pour moi est une priorité. Je ne veux pas passer à côté de ce qui est nécessaire pour mes filles et ma femme. » L’homme aspire a revenir dans l’ombre, une fois sa mission achevée : « J’ai récupéré un bébé qui était malade, et j’ai essayé de faire en sorte de le soigner au mieux. »
Un coach étranger une forte personnalité, qui a une méthode, de l’expérience
Mais le coach olympien doit aussi utiliser sa casquette de directeur sportif pour trouver son propre successeur sur le banc. Le profil est défini et rabâché dans la presse : « En France, c’est difficile de trouver ce profil. L’idéal, ce serait un étranger qui parle français, qui a une forte personnalité, à la Eric Gerets, qui a une méthode, de l’expérience, c’est nécessaire pour les joueurs, le club et pour l’extérieur. » Un profil qui correspond parfaitement à Lucien Favre, mais le technicien suisse sera difficile à arracher au Borussia Mönchengladbach…