Arrivé en provenance de Guingamp avec le statut de meilleur joueur de ligue 2, Giannelli Imbula s’est directement installé dans le onze titulaire d’Elie Baup. Vendu comme un crack par le service communication de l’OM, l’international espoir a montré au fil des matchs de grosses lacunes dans son jeu. Les médias se sont pourtant très vite enflammés sur ses quelques fulgurances. Imbula est en effet capable d’accélérer le jeu par des percées balle aux pieds ou par sa qualité de passe vers l’avant au dessus de la moyenne. Mais sa nonchalance dans le replis défensif, son manque d’implication et d’agressivité dans les duels lui ont rapidement coûté sa place. Le surdoué a donc appris à ses dépends que Guingamp n’est pas l’Olympique de Marseille. On ne fait plus le même métier lorsque l’on joue à l’OM. Les dirigeants olympiens ont également une grosse par de responsabilité dans le crash du joueur qu’ils ont sur-vendu aux supporters après l’avoir surpayé lors du mercato.
La première partie de saison d’Imbula a également été marquée par sa mise à l’écart de l’équipe de France espoir par Willy Sagnol pour son mauvais comportement. Ambitieux et sur de lui, son coté hautain a également irrité certains cadres du vestiaire olympien. Pour couronner le tout, il s’est pratiquement battu avec Florian Thauvin après la défaite face à Nantes dans les couloirs du vélodrome.
Imbula a certes du talent, mais, comme la quasi-totalité des recrues estivales de l’OM, il demeure encore en apprentissage. Le milieu de terrain olympien est pour l’heure très loin du « phénomène » vendu par le club phocéen. Il va devoir sérieusement se remobiliser en montrant nettement plus de détermination sur le terrain pour enfin s’imposer et confirmer tous les espoirs placés en lui.
