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LFP : Après DAZN, un nouveau problème pour Vincent Labrune !

Par La Redaction FCM - Publié le - Mis à jour le
Vincent LABRUNE Photo by Anthony Dibon/Icon Sport

Alors qu’elle est déjà engagée dans une procédure judiciaire avec DAZN, la Ligue de football professionnel (LFP) doit faire face à un nouveau différend. Cette fois, ce sont les opérateurs de paris sportifs qui s’opposent à une décision de l’instance présidée par Vincent Labrune.

À partir de la saison prochaine, la LFP a décidé de porter de 1 % à 2 % la part qu’elle perçoit sur les mises engagées sur les paris sportifs liés au football. Cette hausse concerne notamment les paris sur la Ligue 1, qui représente le principal produit d’appel des parieurs en France. Aujourd’hui, cette redevance rapporte entre 8 et 9 millions d’euros par an à la Ligue. Avec le doublement du taux, les recettes pourraient donc atteindre environ 18 millions d’euros.

 

Une hausse du droit au pari contestée

 

Dans un courrier daté du 14 avril, selon l’Equipe la LFP justifie cette augmentation par plusieurs facteurs : l’absence d’évolution du taux depuis sa mise en place, la hausse des coûts liés à la lutte contre la fraude et les paris illégaux, la rémunération de la valeur incorporelle du droit d’organiser les paris sportifs, ou encore l’exemple des Jeux Olympiques de Paris 2024, dont le comité d’organisation a bénéficié d’un droit au pari fixé à 2 %.

Elle souligne également la croissance du chiffre d’affaires des paris en ligne, passé de 382 millions d’euros en 2012 à 1,4 milliard d’euros en 2023.

 

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Les opérateurs dénoncent une décision unilatérale

 

Cette décision ne passe pas du tout auprès des opérateurs. En s’appuyant sur l’article L333-1-2 du Code du sport, plusieurs d’entre eux dénoncent une « hausse de 100 % » qu’ils jugent injustifiée. Ils contestent notamment l’argument lié à la lutte contre les paris illégaux, qui selon eux, « n’est pas du ressort de la LFP mais de celui de l’Autorité nationale des jeux (ANJ) ».

Ils remettent aussi en question la valeur du championnat : « Le Championnat a perdu de sa valeur et risque même de ne plus trouver de diffuseur », avance une société de paris. Pour ces acteurs du secteur, la LFP chercherait simplement à « trouver de l’argent facilement » dans un contexte financier difficile.

L’association des opérateurs de paris redoute que cette initiative fasse jurisprudence et soit imitée par d’autres ligues ou fédérations sportives. Face à cette perspective, les opérateurs envisagent plusieurs options, allant de la négociation avec la LFP à une saisine de l’Autorité de la concurrence ou des tribunaux.

Le sujet a été évoqué mercredi lors du conseil d’administration de la LFP. Aucune décision finale n’a encore été rendue, mais le climat reste tendu entre les différentes parties.

 

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