L’OM a officialisé l’arrivée d’Abou Diaby. L’international français est un des joueurs les plus talentueux de sa génération mais sa carrière est entre parenthèse suite à une incroyable accumulation de blessure. Le club phocéen va donc tenter le pari de relancer le milieu de terrain qui n’a joué que deux matches lors des deux dernières saisons avec Arsenal. La question qui se pose : Diaby peut-il rejouer au foot sans se blesser ?
Le soleil de Marseille comme facteur positif ?
Le journal La Provence a contacté Renaud Longuèvre, entraîneur d’athlétisme à l’INSEP, qui connaît parfaitement Abou Diaby. Longuèvre s’occupe de la préparation individualisée de l’ancien joueur de l’AJA. Ce coach d’altlé donne des facteurs positif à sa venue à Marseille : « Abou est quelqu’un qui engage beaucoup plus de vitesse et de puissance que les autres joueurs, c’est ce qui fait sa force ; le défaut, c’est que ça casse plus de fibres musculaires ; il faut donc plus de temps pour réparer. Il faut qu’il puisse bénéficier d’une préparation personnalisée et adaptée avec des temps de récupération qui lui sont propres. C’est toujours compliqué car il fait un sport collectif. Ça va lui faire du bien de changer de cadre. Mais il y a un autre facteur à ne pas négliger, c’est le soleil ! J’en ai parlé dimanche à Londres avec Arsène Wenger en marge de l’Emirates Cup et il est entièrement d’accord. Ça va lui faire beaucoup de bien psychologiquement, et même sur les plans hormonal et biologique. Pareil pour la qualité des terrains : il y a plus de lésions au mollet sur des terrains gras que sur des terrains secs. »
« On a fait tous les examens, Abou n’a absolument rien »
Renaud Longuèvre va directement entretenir avec le médecin de l’OM : « Je vais me rapprocher de Christophe Baudot pour lui dire toutes les investigations qu’on a pu mener. Je lui ai même fait rencontrer des professeurs en biologie musculaire, qui n’ont rien à voir avec le sport mais qui gèrent des myopathies. On a fait tous les examens, Abou n’a absolument rien. Ce ne sont que des problèmes de récupération. Je crois toujours en lui malgré toutes les galères qu’il a traversées. Et lui, il sent dans son corps et dans sa tête qu’il peut encore jouer au foot. »
