Hier au Moustoir face à Lorient, les Marseillais ont concédé leur huitième penalty de la saison sur une faute grossière de Jérémy Morel. Selon le site officiel du club, il s ‘agirait du record en Ligue 1. En livrant cette « stat », le club, ainsi que certains autres médias qui la reprennent sans la commenter laissent penser que Marseille est lourdement pénalisé par l’arbitrage cette saison. Mais, même si c’est peut être le cas, ce n’est absolument pas sous cette angle qu’il faut voir les choses. Cela met avant tout en lumière la fébrilité de la défense Marseillaise, régulièrement prise de vitesse et poussée à la faute par ses adversaires. Une fébrilité mentale et technique. Si tant de penalties sont sifflés, c’est aussi parce que Marseille concède trop d’occasions et se retrouve régulièrement dans des situations de un conte un, dans la surface de réparation, où l’arbitre, à tout moment, peut prendre cette décision, bonne ou mauvaise.
Le plus surprenant, c’est qu’à l’inverse, seulement trois penalties ont été sifflés en faveur de l’Olympique de Marseille. On peut certes crier au scandale ou à l’injustice, pour éviter de se regarder dans une glace. Oui, a bordeaux, comme à Lorient Marseille « se fait voler par l’arbitre » qui aurait du en accorder deux à chaque fois.
Mais là encore, cette donnée révèle surtout le manque de percussion offensive de cette équipe Olympienne, qui ne parvient presque jamais à bousculer les défenses adversaires sur des phases de jeu. Cela montre par ailleurs l’absence de joueurs dans l’effectif Marseillais, capables de provoquer, de dribler et de perforer les défenses adverses. Un Ben Arfa, ou un Niang en quelques sortes…