Romain Alessandrini a bien du mal à s’imposer avec l’OM. Recruté l’été dernier, l’ailier gauche n’a pas encore affiché son vrai visage sous ses nouvelles couleurs. Le milieu de terrain de 25 ans est critiqué mais laissons-lui encore du temps. Voici cinq raisons de se montrer patient avec lui
Sa grosse blessure et son niveau à Rennes
Alessandrini devait déjà rejoindre l’OM en 2013. Mais le Stade Rennais n’a pas voulu le laisser filer. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit en février 2013, il a mis du temps à retrouver son niveau. Mais tout le monde s’accorde à dire que ses prestations en Bretagne étaient de haut vol, au point d’être convoqué en Bleu. La marche entre Rennes et Marseille est non négligeable, mais il a le caractère et surtout le niveau pour s’imposer.
Un état d’esprit comme Gignac
André Pierre Gignac a connu trois saisons médiocres à l’OM, très critiqué, il a par sa force de caractère réussi à s’imposer malgré ses limites techniques. Alessandrini est le même genre de guerrier, avec un état d’esprit irréprochable et la même hargne que Gignac. Des qualités nécessaires pour jouer à l’OM…
Une arrivée contrariée
Recruté pour pallier le départ d’André Ayew, Romain Alessandrini a finalement vu l’international ghanéen rester une saison de plus. Après des débuts timides lors des matchs de préparation, il s’est retrouvé dans un rôle de remplaçant. Joker de plus en plus performant, il aurait pu profiter de la blessure du fils d’Abedi Pelé.
Une cheville récalcitrante
Mais au moment où il avait enfin retrouvé un bon niveau physique et alors qu’il avait plusieurs matchs comme titulaire devant lui, il s’est blessé à la cheville en match amical face à l’Espanyol. En reprenant trop tôt, une rechute l’a de nouveau privé des terrains pendant de longues semaines alors qu’Ayew partait à la CAN. Aujourd’hui, Alessandrini n’est clairement pas à 100%. Comment pourrait-il l’être avec l’accumulation de tous ces pépins physique.
Attendre une saison
Cette saison s’annonce déjà blanche pour Alessandrini, mais compte tenu des circonstances atténuantes dont il dispose difficile de juger le garçon. Et vu son attachement à l’OM, et son état d’esprit irréprochable – ce qui est assez rare pour être souligné – il mérite qu’on lui laisse le temps. Si en fin de saison 2015/2016, il ne s’est pas imposer, ce sera un autre débat.
