Ce soir, l’OM se rang à Bordeaux pour tenter d’arracher sa premier victoire en championnat depuis 13 matches. Casser cette spirale infernale de défaite est peut être le dernier objectif de la saison, même si les plus pessimistes diront que l’OM n’est pas encore sauvé mathématiquement. Mais avec sept équipes dans son dos, il est quasiment impossible que l’OM dégringole à la 17e place. La priorité numéro 1 est maintenant de préparer la saison prochaine, et donc de régler une fois pour toute le conflit entre les deux hommes forts du secteur sportif, Anigo et Deschamps.
Vincent Labrune s’est défilé jusque-là. Il va maintenant devoir prendre une décision. Et trancher au plus vite. « Si l’on parvient à avancer durant la première quinzaine de mai, on ne sera pas en retard, estime Labrune. On pourra même parler d’un calendrier cohérent. » Mais pourquoi attendre? Le flou artistique sur l’avenir de Deschamps empêche peut être déjà de conclure certains transferts. Comme celui de Steve Elana (suivi également par Lille), et Bakaye Traoré (proche du Milan AC).
Deschamps, lui, affirme qu’il na jamais posé comme condition l’éviction de son directeur sportif. « Ce n’est pas de mon ressort. Je n’ai aucun souhait. Depuis que je suis là, je n’ai jamais émis le moindre souhait quelle que soit la personne salariée au club. » a déclaré l’entraineur de l’OM dans les colonnes de l’Equipe.
Cela tombe bien, car Vincent Labrune ne se séparera pas de l’indéboulonnable José Anigo. Ce dernier représente l’assurance tout risque d’un président fantoche, de surcroit parisien, dans un environnement particulier qui l’effraye bien plus qu’il ne le maitrise.