Loin de Marseille l’ancien directeur sportif de l’OM, devenu de recruteur pour le club en Afrique a évoqué dans un entretien accordé au journal l’Équipe, les bons résultats de l’Olympique de Marseille depuis l’arrivée de Marcelo Bielsa.
« Je n’ai aucune raison d’être jaloux car j’aime l’OM et je serai toujours le premier supporter de ce club. Je suis content de sa réussite. Ça nous appartient un peu aussi à Vincent (Labrune) et à moi. L’an dernier, on a bien bossé sur le recrutement. Ça n’a pas marché la première année, ça marche la deuxième. C’est un entraîneur étranger qu’il faut pour Marseille, même dans le futur. Les joueurs acceptent plus d’un étranger que d’un français. C’est un constat. J’entends les joueurs dirent certaines choses aujourd’hui… Ça me fait un peu marrer parce que, l’an dernier, on n’était pas moins sérieux, on ne travaillait pas moins bien. C’est eux qui ont la clé. Ils sont capables de faire exploser un entraîneur ou de le faire grimper au ciel, » a explique l’ancien « minot » de l’OM avant d’évoquer la manière de coacher les footballeurs français.
Plus tu leur rentres dedans et plus ils te donnent.
« Je sais maintenant que plus tu leur rentres dedans et plus ils te donnent. Il faut être très dur avec les joueurs. Le côté affectif, cette manière de coacher, je ne l’emploierai plus jamais. Les résultats actuels, c’est le travail de Bielsa, certes, mais c’est aussi parce que les joueurs font des choses aujourd’hui qu’ils acceptaient moins l’an dernier. Nous, avec Élie, on était dans le fonctionnement des entraîneurs français, plus dans l’affectif. »