Après deux matchs, une partie des consultants, comme Pierre Ménès, Denis Balbir ou encore Laurent Paganelli, commence déjà à remettre en cause la méthode Bielsa. Mais le coach argentin n’a pas son effectif au complet comme il l’avait demandé. De plus, son système doit être assimilé par ses joueurs et non le contraire.
C’est aux joueurs d’adhérer
Si Daniel Riolo défend souvent Bielsa, il y en a un autre qui est totalement fan, c’est Luis Fernandez. Dans La Provence, l’ancien coach du PSG s’irrite du traitement que subi l’ancien sélectionneur du Chili dans la presse : « C’est un bosseur! Est-ce que ça dérange d’être un travailleur aujourd’hui en France ? Est-ce que ça pose un problème de penser au football 24 heures sur 24 ? J’ai l’impression que ça gêne ! Il met en place une méthode. C’est aux joueurs d’adhérer. J’ai eu l’occasion d’échanger avec lui, d’écouter ses analyses à plusieurs reprises et je peux vous dire que c’est un régal! Il est certain qu’il n’est pas hyper expansif devant les médias, mais ce n’est pas sa priorité. Lui, il est dans la recherche permanente pour faire progresser ses garçons. Et pour ça, il mérite une médaille. Il tente, il essaye. Il veut leur donner un plus en leur inculquant les valeurs du travail. Souffrir pour réussir: s’ils sont dans cette orientation-là, ils y arriveront. S’ils veulent franchir un palier, ils ont l’entraîneur et le staff pour… » Bielsa n’est pas aidé par le mercato de son club qui tarde à lui fournir des défenseurs, il faudra attendre la fin du mois de septembre pour vraiment se faire une idée de sa méthode…
