Lors du feuilleton autour du loyer du Vélodrome entre l’OM et la Marie de Marseille, le club phocéen n’avait pas manqué de souligner le prix exorbitant du projet de la société qui a fait les travaux du Stade, Arema. Hier via son site officiel, le club a une nouvelle fois visé le constructeur: « 5000 places sont invendables en raison d’une mauvaise visibilité, ou d’une absence de siège par rapport au premier plan fourni par Arema… Ce jeudi, l’OM a été informé par Arema qu’un des escaliers ne serait pas opérationnel pour la première rencontre. »
Qu’ils commencent d’abord par vendre toutes leurs places
La réponse ne s’est pas fait attendre. Dans la Provence, Bruno Botella, le directeur d’Arema, ne mâche pas ses mots: « On ne peut pas laisser dire cela, leur annonce n’est pas acceptable et je ne sais pas d’où ils sortent leurs chiffres. Les atermoiements du club en lien avec le loyer ont entraîné une démobilisation de nos équipes et de ce fait un escalier d’une travée de Jean-Bouin nécessitera la neutralisation de 500 places. Pour le reste, il n’est pas possible d’ouvrir le stade sans les garde-corps. S’ils considèrent qu’ils ne peuvent pas vendre ces places, cela les regarde. Qu’ils commencent d’abord par vendre toutes leurs places, en VIP, en loges et en grand public ».
On ne peut pas vendre ces places-là, ce n’est pas possible
Suite à cette attaque directe, Corinne Gensollen, directrice marketing de l’OM, tente de faire descendre la pression dans La Provence: « Il n’y a aucune volonté de polémiquer, on ne met personne en cause. Sur les 5000 places invendables, il y en a 2600 à Ganay. Cela date de plus d’un an. Lorsque vous êtes assis, vous avez les garde-corps dans les yeux, et cela vous empêche de voir une partie du terrain. On l’a signalé à la mairie et à Arema depuis un an, en demandant soit de mettre du plexiglass, soit de les baisser. Il y a aussi des grilles dans les angles des travées qui gênent la visibilité. En tribune Jean-Bouin, que nous venons de réceptionner, on s’est aperçu qu’il y avait 2000 places avec ce même souci de garde-corps et de grilles. Et on a le même phénomène sur plus de 300 places en VIP. Dans l’état actuel des choses, on ne peut pas vendre ces places-là, ce n’est pas possible. » Des petits désagréments qui devront donc être réglés. Si l’OM pouvait régler ses problèmes en direct sans passer par la presse ou par des communiqués cela éviterait d’écorner l’image du club…