Alors que la plupart des clubs de L1 sont en pleine campagne d’abonnement, Daniel Riolo a évoqué un thème qui lui est cher, les mouvements ultra dans le football. Cette saison, les groupes de supporters marseillais ont affiché leur mécontentement au stade Vélodrome. Les mauvais résultats, la communication et la gestion du club étaient les cibles des revendications.
C’est compliqué de contrôler les ultras
Dans le magazine Lyon Capitale, Daniel Riolo a évoqué plusieurs clubs de Ligue 1 et leur rapport avec les ultras : « C’est compliqué de contrôler les ultras, car ils se sont radicalisés contre le foot business. Lyon arrive bien à les caresser dans le sens du poil, ce n’est pas pareil partout. En Italie c’est une catastrophe. À Marseille, c’est un des éléments qui rend le club invendable. Garde a été démago en mettant des baskets estampillées « Bad Gones ». Si un mec du PSG met des baskets « Boulogne Boys » cela fait l’ouverture du 20h, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. À Nice, un joueur comme Alexy Bosetti est certes sympathique mais il a juste des tatouages de bandits et de politiciens véreux. » Les instances veulent pacifier les stades comme cela a été fait en Angleterre. A cause de plusieurs débordements, d’actes de violence et surtout des deux morts à Paris, c’est tout le mouvement du supporterisme qui est remis en cause…