« Football Club de Marseille » donne la parole aux supporters de l’OM. Après le climat de tension lors du match OM – ACA, c’est Benjamin, un ancien abonné au virage nord chez les Yankees, qui ne va plus au Stade Vélodrome que ponctuellement, qui s’y colle.
Vous souhaitez être le prochain à vous exprimer sur « Football Club de Marseille » pour passer un coup de gueule, un message de soutien ou évoquer n’importe quel sujet concernant l’OM, envoyez-nous votre édito, votre billet d’humeur à l’adresse mfc.paulr@gmail.com. Football Club de Marseille, le seul site qui vous donne la parole !
Voici le billet de Benjamin M., supporter de l’OM:
Marseille, phare de la méditerranée, bassin d’histoire, autrement appelé cité phocéenne, respire le foot sous perfusion de l’Olympique de Marseille, possédant le plus grand palmarès du foot français, le seul club de l’hexagone ayant l’étoile au-dessus de son blason remportée un 26 mai 1993. Pour certains cette date veut dire beaucoup de choses : la fierté de tout un peuple. Pour d’autres, elle ne signifie qu’un lointain passé glorieux et révolu.
On assiste donc à un conflit de génération, chacun ayant sa propre définition du club. Le vélodrome, le cœur de la ville, sous l’œil de la bonne mère, carrefour d’horizons différents portant le même amour pour les bleus et blancs. Et pourtant dix-sept ans sans le moindre titre jusqu’à l’arrivée du Messie, Monsieur Deschamps, en 2009. L’ancien olympien et international, comptant notamment à son actif deux ligues des champions, une Coupe du monde et un championnat d’Europe des nations, est revenu des années plus tard en tant qu’entraîneur.
Quatre, c’est le nombre de trophées remportés en l’espace de trois ans : trois coupes de la ligue et un championnat. Été 2012 : Un fiasco, Marseille termine 10eme du championnat et son entraîneur quitte l’OM et décide de prendre la tête de la sélection. Que s’est-il passé ? Peut-être la fin d’une entente avec le directeur sportif : José Anigo, si entente il y a eu, c’est du moins ce qui se raconte sur La Canebière. Pour lui succéder, la direction choisi Élie Baup. Le coach à la casquette prend alors la tête de l’effectif avec comme contrainte un sacré dégraissage durant la trêve estivale. Une question se pose : pourquoi avoir pris cette option ? A savoir un consultant de canal +, ancien entraîneur n’ayant pas marqué l’histoire du foot français pour prendre les rênes de L’OM. L’histoire nous confirma que ceci n’était qu’une mascarade.
La peur de la disette revient donc hanter la Provence. Après un martelage médiatique intensif du président disant que le coach, malgré les contestations des uns et des autres, était l’homme de la situation, ce dernier est limogé en décembre. Le directeur sportif devient entraîneur. Le projet Dortmund avec ses 40 millions investis durant l’été ne convainc plus personne, le jeu proposé par l’équipe est médiocre, le zéro pointé en ligue des champions accablant. La descente en enfer est donc amorcée. Les interrogations multiples et variées reviennent, la communication au sein du club est loin d’être professionnelle, les couacs s’enchaînent au sein du vestiaire et trouvent un écho dans la presse. Marseille redevient une cible facile.
Il y a un an, le journal Le Monde pointait le doigt des soupçons autour de plusieurs transferts, un système mafieux a même été évoqué. Une descente de police à la commanderie pour cette affaire des écoutes téléphoniques a encore une fois mis Anigo sous les projecteurs. Mis de côté par Labrune, le directeur sportif a fait son retour médiatique suite à sa nomination comme entraîneur intérimaire, mais sa situation reste floue. Le niveau du centre de formation, les relations avec les groupes de supporters, la gestion de la direction, le nouveau stade et son loyer, mais où va L’OM ? »
Pas de crise profonde à l’OM?
