Aujourd’hui, de nombreux supporters n’attendent plus qu’une seule chose: Que l’OM soit enfin vendu à un repreneur ambitieux pour que le club redevienne compétitif. Wladimir Andreff, spécialiste en économie du sport, a évoqué dans les colonnes de La Provence cette perspective. Selon lui, la Ligue 1 peut s’attendre à voir débarquer de nouveaux investisseurs étrangers dans les mois et les années à venir. « Les capitaux, je peux vous dire qu’il y en a aussi à Dubaï, à Oman, en Arabie Saoudite… Et il n’y a pas que là. En ce moment, la valeur de la Ligue 1 augmente. M. Thiriez (le président de la LFP) a d’ailleurs décidé d’anticiper la renégociation des droits TV. La conjoncture est bonne. L i l l e , Saint-Étienne, Lyon et l’OM sont intéressants. L’Olympique de Marseille est dans les cinq ou six clubs susceptibles d’attirer des investisseurs. »
« Il peut donc y avoir une concurrence plus violente entre le Qatar, Dubaï et l’Arabie Saoudite. »
Le professeur émérite à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, explique par ailleurs au quotidien régional que si le Qatar ne débarquera pas à Marseille, Dubaï et l’Arabie Saoudite offrent de réelles possibilités. »Je peux faire un pronostic sûr : les Qataris ne rachèteront pas l’OM. Pour plusieurs raisons. D’abord pour ces règles UEFA (ndlr: il est impossible de posséder deux clubs dans un même pays évoluant dans la même division.) Mais, surtout, parce qu’ils sont suffisamment contents avec Paris pour ne pas prendre un autre club qui leur rapportera moins en image et en succès que le PSG. Il faut savoir par ailleurs que depuis quinze jours, le Qatar s’est fâché avec Dubaï et l’Arabie Saoudite. Ils ont rompu leurs relations. Il peut donc y avoir une concurrence plus violente. On peut imaginer, pourquoi pas, voir ces pays investir dans le championnat de France. Ça peut être un potentiel pour l’OM. »