Les petites phrases d’avant Clasico ont le don de lancer des débats. Quand Thauvin a abordé le thème des valeurs, sujet souvent utilisé pour maquer d’autres manques, les réactions n’ont pas manqué. Au point que Daniel Riolo décide d’écrire un édito sur ce thème : « Valeur. C’est quoi ? Certains en ont, d’autres non ? Mais comme tout le monde les revendique, qui en a, qui n’en a pas ? Qui ment ? Qui se ment ? »
Thauvin n’avait pas la définition, mais Anigo lui a filé
Sur RMC, le journaliste fulmine et montre son exaspération avec l’utilisation de ce terme à tort et à travers : « Je n’en peux donc plus d’entendre ce mot. Tous ces gens qui se renvoient à la tronche leurs valeurs, forcément mieux que celles de l’autre. Thauvin n’est pas un mauvais garçon. On a tous oublié son comportement plein de valeurs qui soudain l’été dernier l’a envahi bien malgré lui. Erreur de jeunesse, évidemment. Il a appris maintenant. Avant il n’avait pas la définition, mais Anigo lui a filé. » Le problème reste de savoir quelles valeurs évoque-t-on ? Celle du public, du respect de l’institution, du maillot, du travail bien fait ? Car les joueurs de l’OM ne sont pas les plus exemplaire cette saison concernant la valeur d’abnégations sur le terrain. Riolo ne manque pas de le rappeler : « Décidément, on a du mal à comprendre le jeune Thauvin. Il me semble que récemment, et de façon répétée, les supporters de l’OM ont reproché aux joueurs un manque de tout ça. Un manque des vertus médiévales… »
Reste bien évidement le fric, car de ce côté-là Paris en a énormément, le club a totalement chamboulé la L1 avec des recrutements démesurés. Mais le football est bizness depuis plus de 20 ans et les valeurs d’attachement à un club ont déjà volés en éclat avec l’arrêt Bosman et l’explosion des revenus financiers dans ce sport…