L’OM entre dans l’histoire du football par la mauvaise porte : le premier club français à sortir de la phase de poule de Ligue des Champions avec zéro point. C’est « anecdotique » pour Anigo, mais cela confirme le fiasco de la demi-saison. Certes, le groupe était très compliqué mais ce résultat final est honteux pour un club comme l’Olympique de Marseille.
L’OM a encaissé un but dès les premières minutes, habituel en ligue des Champions. Mendès est d’une lenteur déconcertante sur le but de Lewandowski. 1-0 au bout de quatre minutes, il y a de quoi avoir peur. Pendant que le défenseur central marseillais se remet de ses émotions et surtout du choc avec Mandanda, la caméra de BeIn Sport capte le milieu de terrain Sahin faire des signes à ses attaquants en expliquant qu’il faut passer dans le dos de la défense. Une évidence, surtout côté gauche. Mais la correction attendue n’arrive pas et c’est l’OM qui égalise sur coup franc. Diawara semble hors-jeu sur la tête de Khalifa mais l’arbitre valide le but. 1-1, 14e, le match devient équilibré et les marseillais montrent de l’engagement et de l’envie. Le match bascule à la 34e quand Payet écope d’un second jaune. La sanction est dure car il vient de prendre un jaune juste avant, mais sa simulation à contre temps est grossière. A 10 contre 11, l’OM va subir.
La seconde période sera une attaque défense. Anigo fait rentrer Abdallah à la place de Mendes pour essayer de redonner de la vitesse à sa défense. L’OM ne voit pas le jour mais Dortmund trouve plusieurs fois les montants et manque le dernier geste. Le coach marseillais tente de renforcer le côté gauche qui prend l’eau systématiquement en positionnant Morel milieu devant Mendy. Mais ces deux-là ont le même syndrome du mauvais placement. L’OM ne fait que défendre à huit et résiste par miracle, Lewandowski rate l’immanquable. Mais à quelques minute de la fin, Mandanda prend un but sur une frappe contrée, 2-1, Dortmund ira en huitième. C’est dur pour une équipe accrocheuse mais entièrement logique sur la physionomie.
Il y avait de l’envie et de l’engagement, mais cela reste insuffisant. Gignac s’est arraché sur tous les ballons, il a gagné des duels et mouillé le maillot mais il a aussi, une nouvelle fois, montré ses limites techniques. En seconde période il était seul en attaque. Il faudra cet engagement dimanche face à Lyon, mais aussi plus de justesse technique et de sureté défensive, surtout côté gauche…
