Depuis son arrivée à Marseille, Elie Baup fait évoluer l’OM en 4-2-3-1. Si ce système a parfaitement fonctionné la saison dernière avec deux milieux purement récupérateurs, il semble mettre cette année l’équipe en grande difficulté notamment défensivement.
Inutile d’être un expert pour observer une équipe de l’OM souvent coupée en deux, offrant ainsi de larges espaces à ses adversaires qui s’amusent à placer des contres rapides souvent dévastateurs. Lemina parlait récemment d’un manque de cohésion. On peut également reprocher un manque d’agressivité ainsi qu’une certaine nonchalance chez certains joueurs dans le replis défensif.
Contre Naples, Elie Baup a choisi de mettre en place un 4-3-3. Ce système offre forcément plus de densité et d’agressivité au milieu de terrain notamment grâce à un André Ayew ultra performant au poste de relayeur.
Mais cela n’a toutefois pas empêché l’OM de se faire encore contrer à plusieurs reprises sur la pelouse de San Paolo. Ce qui prouve que le système n’est pas la seule cause de tous les maux du club phocéen défensivement.
C’est aussi une question d’état d’esprit collectif, de cohésion et surtout d’intelligence tactique. L’OM a tendance à se livrer de manière souvent très naïve et quelque soit le scénario et le moment du match.
Certains joueurs cadres, comme Vabuena, Payet et Nicolas Nkoulou, ne sont également pas au niveau actuellement. Et que dire des latéraux olympiens (à l’exception de Fanni) si ce n’est qu’ils n’ont tout simplement pas le niveau pour jouer à l’OM ni même peut-être en L1?
Actuellement, aux vues des carences défensives et du nombre de buts encaissés par l’OM, Le système 4-3-3 parait plus adapté. Si Elie Baup hésite encore, c’est essentiellement que ce schémas impose un repositionnement de Mathieu Valbuena sur un coté. Mais aujourd’hui, la priorité de l’OM doit être avant tout d’arrêter de prendre autant de buts.
