Les défaites face à Arsenal, Monaco ou le PSG à domicile n’ont pas servi de leçon. Face à une belle équipe de Naples, l’OM a laissé le jeu à son adversaire en attendant de se faire punir. Un comportement inacceptable pour ce club, les joueurs sont inhibés, hésitants et ne montrent pas le caractère nécessaire pour être au niveau. Cette fois Elie Baup ne pourra pas utiliser l’excuse de la jeunesse.
Une équipe de l’OM attentiste
Avant le coup d’envoi, la composition d’équipe d’Elie Baup n’incité pas à l’allégresse. Le bon vieux 4-2-3-1 avec Cheyrou en lieu et place d’Imbula. Le coach olympien titularise un joueur en manque de rythme en C1. L’OM laisse le ballon à son adversaire et reste assez bas sans pour autant exercer un gros pressing. Sur un corner pour les marseillais, le contre italien offre une balle de but à Higuain qui manque le cadre (35’). Cette action résume les manques de cette équipe : pas de repli défensif et une passivité affligeante. N’Koulou essaye de comble les brèches mais il est bien seul. Sans surprise c’est Naples qui ouvre le score, Higuain laissé seul a tout le temps de lancer Callejon dans le dos de la défense, Fanni mal placé est en retard et se fait balader par l’attaquant italien qui ouvre le score (42’). 0-1 ; mi-temps et douche froid.
Trois matches, trois défaites
L’OM revient des vestiaires sans pour autant mettre une énorme pression à Naples. Fanni sort sur blessure, Abdallah de son placard. Baup passe en 4-3-3 mais c’est Naples qui double la mise sur un beau mouvement collectif conclut pas Zapata. 0-2, merci au revoir. Payet et Gignac, transparents, sont remplacés par Thauvin et Jordan Ayew. L’OM réduit le score pour l’honneur par André Ayew, encore le seul à montrer quelque chose. 86’, 1-2 une réaction trop tardive. L’OM sombre petit à petit. Baup livide en conférence de presse annonce que la campagne européenne est mal embarquée, on ne va pas le contredire…
