Elie Baup avait décidé de lancer Florian Thauvin – pas prêt physiquement – coté droit et de décaler Dimitri Payet à gauche en l’absence d’André Ayew suspendu. Les deux ailiers ont trop souvent rechigné à participer aux taches défensives ce qui a déséquilibré l’équipe.
Des ailiers pas impliqués dans le replacement
FCM a souvent critiqué le système de jeu trop défensif d’Elie Baup la saison dernière. André Ayew à gauche et Amalfitano étaient souvent des latéraux plus que des ailiers. L’OM a décidé de recruter des joueurs sur ces postes pour développer un jeu plus offensif. Cette évolution est souhaitable, mais les nouvelles recrues ne doivent pas pour autant marcher pour se replacer. Face à Toulouse, Florian Thauvin, clairement à cours de forme, et Dimitri Payet n’ont pas fait l’effort de défendre sur les joueurs de couloir toulousain. Gianelli Imbula plutôt bon balle au pied, a lui gauss failli dans rôle défensif. Mais ce ne sont pas les seuls à avoir montré un manque d’engagement et de solidarité. Le pressing marseillais était mal coordonné et souvent inexistant. Les attaquants phocéens n’ont pas proposé assez de mouvement au porteur de balle. André Ayew a terriblement manqué, son envie, son combat et sa disponibilité aurait fait du bien à cette équipe.
Des qualités mentales
L’OM a eu pourtant des occasions en première mi-temps, mais Gignac et Payet ont fait preuve d’un manque de réalisme consternant. Après le match, le capitaine Steve Mandanda faisait un constat assez réaliste : « On a connu une deuxième mi-temps difficile. Il y a trop d’espace entre les lignes et on concède trop d’occasions. Mais on a montré du caractère ». Heureusement cette équipe a encore de grosses qualités mentales et la précision du coup franc de Valbuena a permis au très bon jeu de tête de Lucas Mendes de sauver les meubles…
Baup doit trouver les réglages pour incorporer ses nouvelles recrues. De plus le dispositif toulousain et son milieu à cinq a posé de gros problèmes tactiques. L’OM dispose d’un effectif plus talentueux, mais il ne faut pas pour autant que les joueurs en oublient les valeurs qui ont permis au club de finir second la saison dernière. L’engagement et la détermination sont les bases essentielles. L’OM en a cruellement manqué samedi face à Toulouse.
