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L’OM est encore très loin de son nouveau club référence

Par Nicolas Filhol - Publié le - Mis à jour le

Mercredi soir, l’OM a une nouvelle fois perdu en match amical face à Parme (1-0). L’équipe italienne qui est au début de sa préparation, a bien résisté et a même réussi à marquer en seconde période après avoir fait beaucoup de changements. Du côté de l’OM, la lourde préparation physique n’est pas encore digérée mais les intentions de jeu et la frilosité offensive pose question.

 

 

L’OM manque d’audace

 

Suite à la petite blessure d’André Ayew, Elie Baup avait décidé d’aligner un trio de milieu composé de Payet, Valbuena et Amalfitano derrière Gignac. Ce trio de joueurs techniques est alléchant sur le papier, mais dans le jeu c’est plus compliqué. Si Valbuena se bat et bouge beaucoup, Payet et surtout Amalfitano ont la fâcheuse tendance à se replacer dans l’axe délaissant leur aile. Cette situation concentre les joueurs sur un petit périmètre, la défense adverse n’est pas étirée et les trois joueurs veulent le ballon dans les pieds. Du coup, Gignac ne voit pas un ballon arriver dans la surface. Autre élément, Gianelli Imbula, qui avait transpercé le milieu phocéen avec Guingamp en janvier dernier, a été recruté pour percer la première ligne défensive. Mais face à Parme, le joueur s’est montré extrêmement timide, il n’a absolument rien tenté balle au pied et s’est contenté d’assurer des passes latérales ou en retrait. Imbula est très jeune, il vient d’arriver, il lui faudra donc du temps. Mais ce joueur a les moyens de faire autre chose. Il a manqué d’audace comme la plupart de ses coéquipiers qui ne tentent pas beaucoup. Le jeu vers l’avant demande une prise de risque, ce que l’OM ne fait pas assez.

 

Vincent Labrune / Jean Louis TriaudDortmund, la référence de Labrune

 

Comme souvent lors de ses dernières interviews, Vincent Labrune cite sa nouvelle référence: Le Borussia Dortmund. Le président de l’OM admire les résultats et le jeu du club allemand avec des moyens limités par rapport à l’ogre du Bayern. Il l’a encore confié dans L’Equipe : «l’exemple à suivre c’est Dortmund. (…)  Nous nous sommes recentrés sur le marché français avec l’ambition, d’ici deux ou trois ans, de nous installer parmi les meilleurs grâce à un groupe talentueux, uni, qui aura mûri. Il y a deux ans, Dortmund a été champion d’Allemagne alors qu’il n’avait pas les moyens du Bayern Munich pour recruter ». La  référence est certes très intéressante, mais pas simplement au niveau de la petite compatibilité. Avant d’arriver au sommet de l’Europe, le club allemand a du faire face à une cure d’austérité mais il a aussi eu à ce moment de son histoire une véritable réflexion sur le jeu qu’il devait proposer à ses supporters. Un jeu basé essentiellement sur l’attaque. « Si 80 00 personnes viennent toutes les semaines au stade et que sur le terrain on propose un football ennuyeux, l’une des deux parties, l’équipe ou le public, devra choisir un nouveaux stade (…) On préfère frapper cinq fois sur la barre que rester quatre fois devant la surface sans frapper au but », explique Jürgen Klopp, l’entraîneur du Borussia.

En terme de jeu, l’OM est encore très loin d’appliquer les même préceptes de vitesse et de technique. Les joueurs portent trop le ballon, le jeu ne va pas assez vite vers l’avant. Elie Baup a encore dix jours pour améliorer son équipe et surtout retrouver de l’efficacité devant le but…

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