José Anigo était l’invité du Canal Football Club sur Canal+. Le directeur sportif de l’OM a évoqué son cas sans détours. Le journaliste a abordé ses liens avec des personnes liées au grand banditisme. José Anigo ne dément pas ces amitiés d’enfance : « Qui je connais ne regarde que moi. » Pour lui il faut dissocier son métier et sa vie personnelle : « Il y a une vie après l’OM. Ici ce n’est pas la vraie vie. Qui me connait vraiment ? »
« Il y a une vie après l’OM »
Concernant les transferts et les rumeurs de commissions occultes, Anigo balaie d’un revers de main les accusations : « Il n’y a pas plus fou et plus bête que ça. Je n’ai jamais eu accès à un transfert sur les données financières. Ce n’est pas ma tasse de thé de mettre les doigts dans la confiture. Je n’ai pas besoin de ça, je gagne très bien ma vie. » Le directeur sportif avoue « ne rien craindre de la justice ». Mais José Anigo avoue qu’il était à deux doigts de tout lâcher : « J’ai failli arrêter après les écoutes téléphoniques. J’en avais marre. Cela fait deux ans que j’en prends plein la poire. C’est dur. » Il a mis en avant ses résultats sportifs et dressé la liste des joueurs qu’il a recruté à l’OM. Avant d’expliqué en guise de conclusion, pourquoi il restait au club : « Parce que je suis un passionné… »