Marseille peut y croire. En s’imposant dans le temps additionnel (1-0) face à l’Inter, sur un but de la tête d’André Ayew, les hommes de Didier Deschamps ont réalisé le coup parfait. Ce fut pourtant laborieux. Même si globalement, l’OM eu la maitrise du jeu et la possession de balle, c’est bien le club Italien qui s’est procuré les meilleurs occasions du match. Sans une parade de grande classe de Mandanda, sur une frappe de Forlan (11′), l’Inter aurait même pu ouvrir le score.
Traversant actuellement une période de crise, Claudio Ranieri opte clairement pour un bloc défensif solide, regroupé qui ne prendra aucun risque tout au long de la rencontre. Il vise le match nul, et plus le match avance, plus cela semble satisfaire son homologue. La jeu offensif Marseillais, orphelin de Rémy, manque clairement de vitesse et de percussion pour mettre en danger la défense Intériste expérimentée. La ligue des champions est un révélateur : on s’aperçoit alors qu’un Valbuena, un Amlafitano sont un peu léger pour cette compétition. Et que dire des Morel et Brandao, catastrophiques ce soir.
Mais la ligue des champions révèle aussi les talents. Ainsi, Nkoulou, véritable patron de la défense Olympienne, aura encore démontré tout son savoir faire. Même chose pour Azpilicueta, infranchissable dans son couloir droit et apportant un vrai plus offensivement.
Alors que l’on se dirigé tout droit vers un « 0-0 des familles »au terme d’un match terne des deux équipes, l’OM eu le mérite d’y croire jusqu’au bout et de se mettre a pousser dans les dix dernières minutes. Le stade commençait à se vider lorsque André Ayew, à une minute de la fin, catapulta le ballon de la tête au fond des filets sur un corner de Valbuena.
L’OM n’aurai certainement pas remporté ce match les saisons précédentes. Faut il y voir un signe de progression? Mentalement, sans aucun doute, dans le jeu, cela parait moins évident. Ce qui est sur, c’est que Marseille a fait ce soir un grand pas vers les quarts de finale de la ligue des champions, tant il parait peu probable que cet Inter moribond se métamorphose dans une quinzaine de jours.