L’OM n’a pas réussi à faire mieux qu’un match nul face à une équipe de Valenciennes d’un niveau épouvantable. Tout comme celui de Marseille samedi soir d’ailleurs, autant dans le jeu que dans l »envie et les intentions la mentalité. Didier Deschamps avait choisi de faire tourner, à quatre jours du huitième de finale de ligue des champions. Un choix tactique discutable. On peut effectivement se demander s’il n’était pas préférable de laisser au repos certains titulaires contre Bourg-Péronas, quand on connait l’importance de chaque match de championnat dans la course à la troisième place. Cela aurait peut être également permis d’éviter la blessure de Rémy.
Des choix de Deschamps contestables. Ainsi, l’entraineur de l’OM a aligné Traoré, Kaboré, Fanni, et Jordan Ayew et choisi de laisser sur le banc Morel, Cheyrou, Azpi et Brandao. Mais la conséquence la plus dramatique de ces choix et d’avoir un milieu à deux récupérateurs plus que limité techniquement, incapable de jouer vers l’avant et d’apporter des solutions offensives. Mais on ne peut pas résumer le non-match des marseillais à la seule composition d’équipe de Deschamp. Car, quelque soit les joueurs en places, Marseille doit battre valencienne. Encore faut il y mettre la détermination nécessaire.
Les olympiens n’auront joué collectivement qu’une trentaine de minutes, jusquau but de Diarra. Mais les hommes de Deschamps n’auront jamis mis l’intensité et le rythme nécessaire pour tuer le match, et se mettre à l’abris d’un exploit d’un joueur qui marqera son seul et unique but dela saison (voir de sa vie) face à l’OM. (Une histoire bien trop couru d’avance)
Des relants de début de saison.
Les Marseillais se sont ils vus peut être trop beau, face à des nordistes qui paraissaient certes inoffensifs? Ils n’ont en tout cas jamais mis de rythme dans la partie. Valbuena, André Ayew et Amalfitano ont bien trop porté le ballon, encore plus après l’égalisation, voulant tous les trois enfiler le costume de sauveur, oubliant l’altruisme et la simplicité du jeu qui avait permis à l’OM d’enchainer les victoire en début d’année.
Ce Marseille-là ressemblait, à en faire peur, à celui du début de saison. Sans envie, sans engagement et techniquement très fable, notamment sur les coup de pieds arrêtés horriblement mal tiré par un Valbuena des mauvais soir.
Pour les objectifs du club, ce match (même s’il n’y paraissait pas) été peut être le plus important du triptyque Bourg-Péronas-Valencienne-Inter. Visiblement pas pour les joueurs, voir l’entraineur. L’OM va donc vite devoir se remettre les idées en place, car en perdant deux nouveaux points, les marseillais réalisent une très mauvaise opération comptable en championnat.
