La masse salariale du Paris Saint-Germain (PSG) continue de faire parler d’elle. Selon le site Sportune, le club parisien a atteint un montant record de 658 millions d’euros, faisant de lui le club avec la masse salariale la plus élevée d’Europe, devant des géants comme Manchester City et le Real Madrid. Cette situation pose question, notamment sur le plan économique et stratégique.
Pour l’agent de joueurs Yvan Le Mée, cette somme est bien trop élevée et dénote un problème dans la gestion salariale du club. « C’est une folie ce qui se fait au PSG en termes de salaires. C’est pas possible de donner des salaires comme ça. C’est en moyenne, par rapport aux grands clubs, deux fois plus. Et on parle du Real Madrid, Juve, Bayern… », a-t-il déclaré lors de son intervention dans l’émission L’After Foot sur RMC Sport.
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C’est une folie ce qui se fait au PSG en termes de salaires. C’est pas possible de donner des salaires comme ça
Yvan Le Mée, agent de joueurs, réagit à la fuite des salaires des joueurs de L1 :
🗣 « C’est surprenant. Dans les vestiaires, ça dit souvent n’importe quoi sur les chiffres, ‘lui gagne 500, l’autre 100’… les journalistes qui sortent ces infos doivent y passer beaucoup de… pic.twitter.com/opNZo0KRY1
— After Foot RMC (@AfterRMC) March 25, 2025
Yvan Le Mée, qui représente des joueurs comme Ferland Mendy ou Martin Terrier, exprime ainsi son étonnement face à des salaires jugés exorbitants. Le PSG, à la pointe de la dépense salariale, se distingue nettement des autres grands clubs européens, où les rémunérations restent relativement plus contenues.
Le débat sur les salaires au PSG n’est pas nouveau, mais cette déclaration d’Yvan Le Mée met en lumière les écarts qui existent entre le club parisien et ses concurrents européens. Une question de durabilité de ce modèle économique se pose, à l’heure où les clubs doivent faire face à des régulations financières de plus en plus strictes.
Le PSG doit-il revoir sa politique salariale pour rester compétitif tout en respectant les contraintes économiques ? Une question qui risque de revenir sur la table dans les mois à venir.