Mercredi soir, Elie Baup a décidé d’aligner contre le PSG exactement la même équipe qui s’était inclinée trois jours plus tôt face au club francilien. Certes l’entraineur olympien ne dispose pas d’un effectif comparable à celui de son homologue parisien qui avait, lui, choisi de changer huit joueurs présents lors du classico dimanche dernier, mais son pari n’a clairement pas été gagnant. En effet, si les cadres de Baup avaient réalisé un match de qualité en championnat, ils ont semblé clairement émoussé physiquement hier soir, incapables de mettre du rythme et l’engagement nécessaire pour une telle rencontre.
Des joueurs comme Diawara, Sougou ou Jordan Ayew auraient pu apporter du sang neuf, soit d’entré de jeu, soit dès l’entame de la seconde période quand l’OM n’était mené que par un but d’écart. Car encore une fois, Elie Baup a tardé avant de faire son premier changement alors que de nombreux éléments semblaient carbonisés ou dans un mauvais soir. Comme André Ayew, Foued Kadir ou un Gignac, inexistant.
Il n’est pas interdit de faire des changements à la mi-temps pour tenter quelque chose. Au lieu de ça, l’entraineur du club phocéen a attendu que le match soit plié cinq minutes après le second but parisien pour faire son premier changement et faire entrer Jordan Ayew (70′). A quoi bon…
Elie Baup n’est pas un adepte du turn over, ni des changements en cours de rencontre, mais on peut alors légitiment se demander pourquoi avoir recruter quatre joueurs au mercato hivernal. Car aujourd’hui, l’OM est éliminé de toutes les coupes et n’a plus 12 matches de championnat à disputer jusqu’au 27 mai prochain. Certains risquent de trouver le temps long…
