Dans un entretien accordé à La Provence, Mourad Boudjellal a apporté son soutien à Pablo Longoria après son pétage de plomb.
A Auxerre lors du dernier match de Ligue 1, l’Olympique de Marseille s’est senti lésé par l’arbitrage. Pablo Longoria a tenté de faire comprendre son ras le bas mais a perdu son sang froid. La Provence a interrogé le dirigeant de rugby Mourad Boudjellal.
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— La Provence OM (@OMLaProvence) February 26, 2025
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« Ça m’a fait penser à moi, quelque part, parce que je le comprends. On est sous pression, lui d’autant plus à Marseille avec le contexte autour du club et en plus autour de cette saison. Il ne désespérait pas du titre et plus les espoirs sont grands, plus la déception laisse des traces. Et là, je crois qu’il a tout simplement pété un câble. Comme ça peut se passer pendant un match et comme ça se passera encore. J’ai vécu ça, c’est un coup de sang sur le moment, on perd tout contrôle et le lendemain, on regrette dès que la raison est revenue. On le voit sur les images, ce n’est plus lui. La pression est si grande que c’est normal que ce genre de choses arrive. Il cherche un responsable, là il était tout trouvé, c’était l’arbitre. Je comprends toujours qu’il y ait un ras-le-bol envers les arbitres, parce que l’on est tous comme ça quand on supporte un club. Évidemment, ils ont le droit de faire des erreurs. Mais quand on est président, c’est encore pire qu’un supporter : on manque totalement d’objectivité. On est capable de dire que le ciel est vert parce qu’on est bloqué dans une vision qui est flouée par la déception, la frustration, la passion… et encore une fois, à l’OM plus que n’importe où ailleurs », a déclaré Mourad Boudjellal auprès de La Provence.