Comme chaque soir, FCM vous propose les 3 infos OM du jour. Au programme ce jeudi :
Batubinsika et Bernauer de retour, Maçon incertain face à l’OM
À seulement deux jours du choc de la 22ème journée de Ligue 1, l’ASSE s’apprête à défier OM samedi à 17 heures sur la pelouse marseillaise. Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, le sélectionneur Eirik Horneland a fait le point sur un effectif marqué par plusieurs absences préoccupantes.
D’un côté, Dylan Batubinsika revient de suspension, tandis que Maxime Bernauer, remis d’une blessure au genou, pourrait prendre part au match après trois séances d’entraînement. En revanche, Yvann Maçon reste incertain, ayant été préservé lors de l’avant-dernier rendez-vous contre Rennes. Par ailleurs, Dennis Appiah, touché lors de la dernière confrontation, devrait être indisponible, s’ajoutant aux absences de longue date de Ben Old, Ibrahima Wadji et Aïmen Moueffek.
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« Dennis Appiah ne sera pas disponible pour ce match. Pour Yvann Maçon, c’est du 50/50, et nous surveillons de près l’évolution de Maxime Bernauer, » a déclaré Horneland. Il a également souligné la nécessité de ménager certains joueurs après des performances intensives. Le coach compte optimiser la préparation de son équipe pour relever ce défi crucial et espère un retour de ses effectifs clés. La gestion des disponibilités et des entraînements sera déterminante pour espérer un résultat favorable contre un adversaire redoutable.
Le Qatar menace de quitter la Ligue 1 (beIN Sport) et le PSG !
Dans une affaire qui secoue le monde du football et de l’investissement sportif, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, se retrouve au cœur d’une polémique judiciaire. Mis en examen le 5 février pour complicité d’achat de vote et complicité d’abus de pouvoirs au préjudice de la SCA Lagardère, le dirigeant qatari n’a toutefois pas été placé sous contrôle judiciaire.
Cette décision a immédiatement fait réagir à Doha, révélant des tensions majeures autour de l’influence du Qatar sur ses investissements en France. La réaction à Doha ne s’est pas fait attendre. Selon une source proche du gouvernement, « Les Qataris en ont assez de tous ces abus. Fausses poursuites judiciaires, chantage, critiques quotidiennes, blâme pour l’incompétence totale des autres, tous les problèmes en France sont de leur faute, chaque fois qu’ils essaient d’aider c’est apparemment pour du ‘soft power’ – c’est de l’abus pur et simple et tout le monde en a assez. » Ces propos illustrent une lassitude face aux ingérences perçues dans le fonctionnement des instances françaises, notamment dans des secteurs sensibles comme celui des médias et du sport.
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— RMC Sport (@RMCsport) February 13, 2025
Pour sa défense, Nasser Al-Khelaïfi a lui-même pris la parole devant les enquêteurs, déclarant : « Je suis surpris d’être ici aujourd’hui, je n’avais aucune influence sur ce dossier. Je me retrouve au milieu de ce dossier dans lequel je n’ai aucune connexion simplement sur la base d’une seule communication téléphonique concernant un problème avec le Qatar, une question que j’ai transmise et mon rôle s’est limité à ça. » Il ajoute ensuite, se sentant injustement ciblé, « Ils disent ‘Nasser ci, Nasser ça.’ Pour se défendre, ils citent mon nom. »
L’enquête porte notamment sur la possible tentative d’Arnaud Lagardère, en 2018, d’influencer un vote-clé du fonds qatari, alors actionnaire majoritaire du groupe Lagardère. Cette affaire, qui mêle soft power et enjeux économiques, pourrait bien avoir des répercussions considérables, notamment si le Qatar décidait de retirer ses investissements en France, affectant ainsi des entités telles que BeIN Sports et, bien sûr, le PSG.
Fermeture de la tribune pour trois matchs
Suite à l’incident survenu lors du match opposant OGC Nice à OM le 26 janvier, la LFP a confirmé une sanction exemplaire contre la Tribune populaire sud de l’Allianz Riviera.
En effet, une banderole jugée « raciste et injurieuse » a été déployée, comparant les supporters de Marseille à des « rats ». Dès le lendemain, la LFP et l’OM avaient dénoncé les comportements inacceptables, en réprouvant également des « chants homophobes et sexistes ».
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La décision de la commission de discipline, arrêtée le 12 février, prévoit la fermeture de la tribune pour trois matchs, dont un a déjà été purgé lors d’une fermeture conservatoire instaurée dès le lendemain de l’incident. Ce choix sanctionne fermement une attitude dérogatoire et rappelle à tous que le football doit rester un espace de respect et de convivialité.
Face à ces mesures, le président de OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, avait déclaré : « Je ne crains pas d’en perdre un, n’allons pas dans ce débat ». Il a poursuivi en affirmant : « Des gens sont à même de décider. Ne faisons pas le débat à l’avance, tout le monde va être auditionné. Bien évidemment qu’il va y avoir des sanctions, c’est évident. Je rappelle que, malheureusement, dans le football, on n’est pas les seuls à vivre ce genre de choses. »